Brice de Nice : Il dit: « vague »
Brice de Nice met en scène les tribulations d’un surfeur sous-doué qui n’a jamais appris à glisser. Rires jaunes en stock.
Michel Defoy
Il a une sacrée dégaine, le Brice. Avec sa longue toison blonde "pipi brin d’acier", ses jerseys personnalisés et son short de "tocson" de plage, le mec ressemble à un Beach Boy accro au crack. Créé par le comédien et acteur français Jean Dujardin, le surfeur utopique a fait partie du bestiaire de la troupe comique Nous C Nous (sorte de pendant hexagonal de RBO, mettons) avant de devenir une figure-culte sur la grande Toile.
Chaque matin aux aurores, Brice se livre à son sempiternel rituel: après avoir ingurgité un petit-déj’ de champion, il part taquiner la vague dans le port de Nice. Ça ou aller frapper des balles de golf dans un champ de glace au Nunavut… Mais attention, il aura l’occasion de voir une véritable déferlante de près. Saura-t-il l’attraper?
Enfilade de sketchs de valeur variable (Brice fait la teuf, Brice braque une banque…), Brice de Nice de James Huth (Serial Lover) mise sur un humour à deux vitesses qui, en première, exploite des gags de facture burlesque et, lorsqu’on embraye le turbo, jongle avec un jargon assassin articulé par le protagoniste principal. Et c’est drôle? Vous voulez rire…
Joyeusement appuyé par de "vrais" comédiens – Élodie Bouchez et Clovis Cornillac -, Dujardin s’amuse follement dans la peau de son glandeur patenté. Voilà au moins une raison d’aller voir son Sous-doué à la plage. Vous en voulez une autre? La clim’ du Quartier latin, alors.
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