Le Festival Images et Lieux : Bobines de fil
Cinéma

Le Festival Images et Lieux : Bobines de fil

Le Festival Images et Lieux de la Vallée-de-la-Gatineau (FIL), qui en est encore à ses premiers balbutiements dans la région, présente à Maniwaki une seconde édition étonnante, sous le thème "Place au cinéma rural". Pour prolonger son mandat à thématique rurale – entamé l’an dernier avec une programmation qui rendait hommage au grand cinéaste Gilles Carle, natif de Maniwaki -, le FIL présente une programmation diversifiée laissant beaucoup de place au documentaire. "Le documentaire peut être tellement intéressant! Ce sont des vraies personnes qui parlent, que l’on visite. C’est très touchant", note le directeur artistique Marc Langevin, en survolant la programmation. En tout, 13 films seront projetés dans les trois jours du Festival. Le 12 août, en avant-festival, le FIL présente dès 15 h le court métrage gagnant du Festival européen du cinéma et du monde rural de Lama en France, Mona Lisier de Clémentine Célarié. Ce sera suivi de Verdoyant pure laine, un documentaire sur le statut précaire de l’île Verte, signé Karina Soucy (à 15 h 15). La soirée d’ouverture sera ponctuée du tout récent documentaire de Carole Laganière, Country (photo), précédé des allocutions de bienvenue (dès 20 h), en compagnie de Jean-Nicolas Verreault, porte-parole, et d’Anick Lemay, sa comparse dans Le Survenant. La matinée du samedi sera remplie par les projections simultanées du documentaire La vie comme elle va de Jean-Henri Meunier et de Wapikoni Mobile, la compilation 2004 des courts métrages tournés par des jeunes autochtones, qui met en lumière des histoires vécues (dès 10 h). L’après-midi, la projection du Survenant d’Érik Canuel (à 12 h 30) précédera celle de Villa Paranoïa, un drame danois d’Erik Clausen (à 15 h 45). Un Kino-Kabaret se tiendra également de 15 h à 17 h 30 – les kinoïtes montréalais s’y donnent rendez-vous pour créer et présenter des courts métrages inspirés de la thématique du Festival. Finalement, la soirée du samedi sera animée par le film Mémoires affectives de Francis Leclerc à 19 h, alors que Télé-Québec présentera les documentaires Les Artisans du rebut global de Marc St-Onge (à 18 h) et Deux Mille Fois par jour de Myriam Pelletier-Gilbert et Stéphanie Lanthier (à 19 h 40) – suivi d’une rencontre avec les réalisatrices. Le dimanche, le documentaire primé de 1962 Pour la suite du monde de Pierre Perreault et le très acclamé Le Temps des Madelinots de Richard Lavoie seront présentés en matinée. En après-midi, le drame Le Grand Voyage d’Ismaël Ferroukhi sera proposé à 13 h. Le concours de courts métrages, qui met en lice huit créations originales de partout en province, prendra place de 13 h à 16 h, alors que les juges choisiront le lauréat du Prix Gilles-Carle, qui est accompagné d’une bourse. Finalement, la remise des prix et la projection des films gagnants auront lieu de 17 h 30 à 19 h.
Parmi les modifications de cette année, notons que les activités ont été concentrées à Maniwaki, contrairement à l’année dernière, où les déplacements sur de trop longues distances avaient découragé les visiteurs. "On veut animer la ville davantage aussi, pour améliorer l’interaction entre les festivaliers, les promoteurs, les producteurs, cinéastes ou comédiens présents. On veut créer un esprit festif pour que les gens se réunissent lorsque le film sera terminé. On a donc ciblé des endroits, des terrasses, où il va y avoir des groupes qui vont jouer du reggae, du r’n’b…" note Marc Langevin. Pour connaître l’horaire complet du Festival ainsi que les lieux de diffusion, consultez le site www.imagesetlieux.com.