The Dukes of Hazzard : Les gros chars
The Dukes of Hazzard se soucie surtout de mettre en valeur la rutilante General Lee. Et le décolleté plongeant de Jessica Simpson. Vroum, vroum…
Alors, qui est la vraie star de cette adaptation des Dukes of Hazzard? La puissante cylindrée qui crèche sous le capot de la General Lee ou le généreux cornet à deux boules servi par Jessica Simpson? Vite comme ça, on pencherait en faveur de la première option. Après tout, c’est l’été des vieux chars à Hollywood. Après Herbie la coccinelle, au tour de la Dodge Charger des cousins Duke de reprendre la route. Ne manquerait plus que Christine se décide à sortir du garage…
Vedette de la populaire série télé ayant tenu l’antenne de 1979 à 1985, le flamboyant véhicule orange est certes l’une des plus célèbres icônes automobiles à avoir roulé au petit écran. Il reprend la route là où il l’avait laissée, c’est-à-dire au milieu d’un virage en épingle, sur les chapeaux de roues.
À l’origine, la bagnole arborait fièrement la bannière confédérée. Aujourd’hui, on ne se drape plus dans le drapeau sudiste sans froisser certaines susceptibilités. Soit, la General affichera désormais ses couleurs autrement (l’affaire suscite d’ailleurs quelques blagues bien senties). Cela dit, elle s’adonne encore au transport d’alcool de contrebande et raffole toujours autant des autos tamponneuses.
Autour du bolide s’active la galerie de personnages bigarrée connue des fans. Dans les rôles principaux, on ne peut manquer ce cabotin de Johnny Knoxville, alias cousin Luke, qui prend plaisir à exécuter des pitreries dignes de Jackass, mais sans le gras trans; Seann William Scott, en cousin Bo, se tape pour sa part tout le travail derrière le volant. Dans un rôle secondaire, Willie Nelson (tonton Jesse) et Burt Reynolds (Boss Hogg) s’acquittent de leur tâche avec un plaisir qui les honore.
Disons que ces messieurs n’avaient, pour tuer l’ennui, qu’à "savourer" la présence sur le plateau de l’indégonflable Jessica Simpson. Toujours vêtue comme si elle sortait des pages de Maxim, la demoiselle contribue, par sa performance tout en rondeurs, à gommer 30 ans de lutte féministe. Gonflé.
Pour terminer sur une note plus harmonieuse, nous recommanderons l’excellente bande sonore, digne d’un gros juke-box de truck stop, qui vient pimenter les acrobaties de la General Lee. Tous en chœur: hiiii haa!
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