La Pharmacie de l'espoir : Le FRIC, c'est chic
Cinéma

La Pharmacie de l’espoir : Le FRIC, c’est chic

À défaut de passer au FNC, La Pharmacie de l’espoir, de François FassBin Gourd, sera au programme du FRIC. Pardon? Un nouveau festival de cinéma vient de voir le jour?

Le lundi 20 septembre 2004, entre 8 h et 20 h, François Gourd, fou filmant qui nous présentait il y a quelques mois son documentaire autobiographique L’Avis d’un fou, et une trentaine de ses amis comédiens (Claude Laroche, Pascale Bussières, Édith Cochrane), musiciens (Jean Derome, Tomas Jensen), artistes (Bob Desautels, Armand Vaillancourt) et artisans du cinéma (André Melançon, Ève Lamont, Jacques Leduc) prenaient d’assaut le Café Esperanza, coin Saint-Laurent et Saint-Viateur, pour y tourner un film totalement improvisé. Les consignes à suivre: interpréter un personnage et respecter le thème choisi, celui de l’espoir.

Tourné avec six caméras – que l’on aperçoit de temps à autre, de même que quelques perches et micros, contribuant au charme de ce projet non subventionné -, La Pharmacie de l’espoir s’avère une expérience cinématographique doucement déjantée où musique, poésie et fantaisie ne font qu’un pour redonner goût à la vie. Un univers surréaliste à des lieues des méga-productions hyper-léchées.

D’abord présenté lors de la sixième édition du Symfolium, où l’on rendait hommage à la masturbation, en avril, au Lion d’Or, La Pharmacie de l’espoir s’est fait connaître du grand public au FFM. Cette fois, c’est dans le cadre d’un nouveau festival de cinéma que FassBin Gourd fera découvrir aux cinéphiles en quête de nouvelles sensations son dernier-né.

Eh oui, celui qui a fondé les Foufounes Électriques, le Festival de musiques incroyables de Saint-Fortunat et le Symfolium peut maintenant s’enorgueillir d’être le fondateur du FRIC, le Festival Rassembleur des Indépendants du Cinéma. Dixit le communiqué de presse: "Pour débuter, nous y allons mollo pour ne pas se casser la gueule comme le FIFM. Nous présenterons cette année un seul film en et hors compétition, mais la programmation de l’année prochaine sera plus substantielle. Vive le cinéma de création!" Ainsi, pendant trois semaines, La Pharmacie de l’espoir tiendra l’affiche au Salon B, 4231b, boul. Saint-Laurent (un salon funéraire, mais n’ayez crainte, le film est tout, sauf morbide), à 16 h et à 20 h, les 17, 18, 19, 24, 26 et 31 octobre, ainsi que les 1er et 2 novembre. Une aventure à suivre…


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