Cinéma québécois : L'année C.R.A.Z.Y.
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Cinéma québécois : L’année C.R.A.Z.Y.

Comment résumer le cinéma québécois en 2005? En un mot: crazy!

En 2005, le cinéma québécois a rempli son cahier de charge habituel en livrant son lot de blockbusters destinés à un large public (Le Survenant d’Érik Canuel, Idole instantanée d’Yves Desgagnés, Horloge biologique de Ricardo Trogi, Aurore de Luc Dionne, Maurice Richard de Charles Binamé) et son lot d’œuvres plus personnelles ou indépendantes (Les États nordiques de Denis Côté, Manners of Dying de Jeremy Peter Allen, Petit Pow! Pow! Noël de Robert Morin, La Vie avec mon père de Sébastien Rose, Familia de Louise Archambault, Les États-Unis d’Albert d’André Forcier, Saints-Martyrs-des-Damnés de Robin Aubert).

Deux films se dégagent très nettement du cru 2005: La Neuvaine de Bernard Émond avec Élise Guilbault, film difficile et austère qui a su pourtant trouver son public après avoir été remarqué au festival de Locarno où Patrick Drolet a mérité un prix d’interprétation. Et, bien sûr, le C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée, succès surprise de l’année malgré une sortie peu évidente en début d’été. Succès durable, surtout, puisque dû en bonne partie à un bouche-à-oreille extrêmement favorable ayant permis au film de se maintenir à l’affiche jusqu’à l’automne et même au-delà. Si l’on se fie à la rumeur sur les sites Internet, notamment ceux créés par les fans de la jeune vedette du film Marc-André Grondin, on peut parler sans exagérer de film culte ou de classique instantané du cinéma québécois. C.R.A.Z.Y. s’est déjà mérité le prix du meilleur film canadien au festival de Toronto, le film a trouvé preneur dans plus de 60 pays à travers le monde et il représente le Canada dans la course aux Oscars. B.R.A.V.O.!

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