Final Destination 3
À l’instar des deux premiers films de la série, le scénario de Final Destination 3 repose presque entièrement sur un chapelet de scènes de suspense où les personnages trouvent la mort dans des accidents particulièrement violents, provoqués par un enchaînement d’incidents au demeurant banals. Toute l’originalité du concept repose sur cet effet domino, exploité de façon assez astucieuse dans le second volet, mais paresseusement dans ce nouvel épisode qui manque cruellement d’inspiration et d’idées neuves. On a vraiment l’impression que le réalisateur James Wong (auteur du premier film) s’est laissé happer par l’engrenage mécanique de ces mises à mort qui deviennent la seule raison d’être du film. Ce qui, avouons-le, n’a rien de très édifiant. (M. Girard)
Bill Plympton’s Hair High
Empruntant à Grease, Hairspray, Carrie et Scary Movie, la comédie gothique d’animation Hair High raconte les tribulations de Spud (Eric Gilliland), un adolescent futé qui, après avoir insulté la fille la plus populaire (et la plus cruche!) de l’école, Cherri (Sarah Silverman), se voit contraint de devenir son esclave à la demande du petit ami de cette dernière, le quart-arrière Rod (Dermot Mulroney). Pour les jeunes de 15 à 30 ans qui apprécient les gags visuels outranciers, vulgaires et absurdes qui font la marque de commerce de Bill Plympton (I Married a Strange Person, The Tune). Du 10 au 16 février au Cinéma du Parc. www.cinemaduparc.com. (M. Dumais)
Les Rendez-vous du cinéma québécois
Que Dieu bénisse l’Amérique de Robert Morin. |
Le nouveau film de Robert Morin, Que Dieu bénisse l’Amérique, sera présenté lors de la soirée d’ouverture de la 24e édition des Rendez-vous du cinéma québécois, le 16 février prochain. Au cours des 10 jours suivants, la célébration du cinéma d’ici et son porte-parole Raymond Bouchard invitent les cinéphiles à voir ou revoir les différents longs métrages, courts, documentaires et autres productions québécoises de la dernière année, ainsi que plusieurs primeurs dont Pierre et le sou de Denys Desjardins et le film de clôture, De ma fenêtre, sans maison, réalisé par Maryanne Zéhil et mettant en vedette Louise Portal. De plus, une fête aura lieu le 18 février en l’honneur de Denise Filiatrault, lauréate du prix Jutra-Hommage cette année. Du 16 au 26 février à la Cinémathèque québécoise. Plus de détails la semaine prochaine. Info: www.rvcq.com. (K. Laforest)
La Saison des amours
Juste à temps pour la Saint-Valentin, voici un documentaire sur la plus romantique des activités de couple: la chasse! Sérieusement, bien qu’on associe généralement ce sport aux beuveries entre mâles dans le bois, La Saison des amours nous présente des hommes qui emmènent leurs femmes à la poursuite de l’orignal. Le réalisateur Jean-François Caissy accompagne ses parents, oncles et tantes lors du voyage de chasse annuel en Gaspésie et saisit, à la manière du cinéma direct, divers petits moments d’intimité. Le propos est mince et on n’est parfois pas loin de la banale vidéo de famille, mais la tendresse qu’on sent dans le regard du cinéaste est admirable et le côté mi-noble mi-ridicule des rituels des chasseurs s’avère divertissant. (K. Laforest)