Georges le petit curieux : Singeries
Cinéma

Georges le petit curieux : Singeries

Avec Georges le petit curieux, Matthew O’Callaghan fait revivre le charmant petit singe créé par les auteurs allemands H.A. et Margret Rey à la fin des années 1930.

Ces dernières années, il semble que les films pour enfants se sentent obligés de fonctionner sur deux niveaux: le premier plus burlesque pour les tout-petits et le second fait de sous-entendus sournois et références à la culture pop pour leurs parents. Dans ce contexte, Georges le petit curieux de Matthew O’Callaghan détonne, pour le meilleur ou pour le pire, en ne faisant aucun compromis pour plaire aux grands (sauf peut-être la décision de confier la composition des chansons de la bande sonore à Jack Johnson). La majorité des scènes sont construites à partir du point de vue de Georges, protagoniste enfantin s’il en est un. Ce petit singe espiègle ne dit pas un mot et ne se fait pas de soucis. Pour lui, chaque moment est une aventure où il découvre avec joie le monde qui l’entoure, comme un bambin.

Même les quelques personnages humains n’ont d’adulte que l’apparence. Ted guide au musée de monsieur Bloomsberry, est si innocent qu’il ne comprend pas ce que la jolie enseignante qui lui fait des yeux doux attend de lui. Et le "méchant" de l’histoire, Junior, fils de Bloomsberry, en a, en fait, contre Ted seulement parce qu’il est jaloux de sa complicité avec son père. Pendant ce temps, Georges s’amuse avec tout ce qui lui tombe sous la patte, que ce soit des pots de peinture, des ballons ou le chapeau jaune banane de Ted. Bref, Georges le petit curieux est un film tout simple, pas très mémorable mais pas désagréable non plus.

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