Les Rendez-vous du cinéma québécois : Vitesse de croissance
Pour leur 14e édition à Québec, les Rendez-vous du cinéma québécois débordent des murs du Musée de la civilisation pour s’étendre jusque dans l’enceinte du Clap. Matière en expansion.
Avec la participation du Clap, la présente édition des Rendez-vous du cinéma québécois offre une programmation à la fois plus diversifiée et plus dense que par le passé. En tout, ce sont 54 œuvres, soit 13 longs métrages de fiction, 15 documentaires et 26 courts métrages, qui y seront présentées, souvent à plus d’une occasion. Des films déjà reconnus, mais aussi plusieurs nouveautés. En effet, en plus de Que Dieu bénisse l’Amérique de Robert Morin, qui ouvrira le festival, le cinéma nous propose deux autres primeurs dans le domaine du long métrage de fiction, soit Pure de Jim Donovan, une incursion dans l’univers du clubbing montréalais (le 21), et Les Moutons de Jacob de Jean-François Pothier, avec Pascale Bussières et Caroline Dhavernas en sœurs se retrouvant sur la ferme familiale (le 26).
Côté documentaire, on pourra découvrir différents films: Les Voix de Kalkeri, sur les Jeunes Musiciens du monde, et Le Chemin d’eau de Jean-Claude Labrecque, traitant de l’isolement en Basse-Côte-Nord (le 21); La Couleur chante Molinari, Arafat, mon frère et Bonne Chance, où le cirque se met au service de la prévention du sida en Afrique (le 22); Mary Shelley, Nango-Boko…, qui s’intéresse à des enfants de la rue camerounais, et Danser Perreault de Tim Southam, en nomination pour un Jutra (le 23 et en clôture, au Musée); Victor-Lévy Beaulieu… de Manon Barbeau (L’Amour en pen) et Le Prix de la paix, qui se penche sur le rôle de l’ONU dans le dossier de la guerre civile congolaise (le 24); François Girard en trois actes de Mathieu Roy (le 25 et en clôture, au Musée) et Un homme à l’île de Sark, nous conviant à un voyage en périphérie de la modernité (le 26). Plusieurs d’entre eux seront par ailleurs précédés de courts métrages, dont Les Adieux de Lisa Sfriso (La Stratégie des maringouins).
En ce qui a trait aux courts métrages de fiction, on aura droit à des programmes thématiques, d’abord sur le faux documentaire, avec La Méthode Morin de Philippe Falardeau (La Moitié gauche du frigo), L’Or du silence des réalisateurs d’Abitibi Gold et Brassens, 1978 de Sébastien Rajotte et Frédéric Blanchette (m.e.s. de Cheech). Puis sur l’amour, avec notamment Métropolitain de Stefan Miljevic (Mammouth, Jutra du meilleur court métrage 2004). Et enfin sur le fantastique, avec entre autres Terafil de Vincent Wilson et Demain, moi et Pamela de Carnior, qui signent également chacun un film dans la catégorie précédente. Quant au Musée, il présentera un programme familial.
Sinon, on pourra, comme chaque année, voir ou revoir certains des principaux titres à avoir pris l’affiche au cours des 12 derniers mois, soit C.R.AZ.Y. (les 21 et 24), Maurice Richard (le 22), L’Audition (les 22 et 23) La Vie avec mon père (le 24), Horloge biologique (le 25), La Neuvaine (le 25), Saint-Martyrs-des-Damnés et Les États nordiques (le 26), de même que, pour la famille, Pinocchio 3000 (le 25) et Daniel et les Superdogs (le 26). À noter qu’au Musée, des courts métrages, dont The Curse of the Voodoo Child de Steven Woloshen, en lice pour le Jutra du meilleur film d’animation, ouvriront la plupart des projections. Info: www.rvcq.com.
Du 20 au 26 février
Au Clap et au Musée de la civilisation