Pollux, le manège enchanté : Retour au Bois Joli
Pollux, le manège enchanté fait revivre grâce à la magie du 3D les charmants habitants du Bois Joli. Nostalgie quand tu nous tiens…
Inspiré de la série-culte française, qui avait déjà donné naissance au long métrage Pollux et le Chat bleu en 1970, Pollux, le manège enchanté s’avère un formidable film pour enfants. Les artisans du studio Action Synthèse donnent un coup de pinceau moderne aux habitants du Bois Joli, passant des marionnettes animées image par image à l’animation 3D par ordinateur, sans dénaturer les personnages pour autant.
C’est avec plaisir qu’on retrouve le chien anglais Pollux (voix de Henri Salvador, qui a aussi composé deux chansons pour le film), sa petite maîtresse Margote (Vanessa Paradis), l’escargot Ambroise (Dany Boon), la vache cantatrice Azalée (Valérie Lemercier) et le lapin guitariste Flappy (Eddy Mitchell). Leur existence paisible tournant autour de la musique et des friandises est troublée lorsque Zabadie (Michel Galabru), jumeau maléfique du magicien à ressorts Zébulon (Élie Semoun), transforme le manège enchanté en bloc de glace, y emprisonnant Margote du même coup. Afin de la libérer, Pollux et ses copains doivent entamer une quête périlleuse pour trouver trois diamants ayant le pouvoir d’arrêter Zabadie.
On s’amuse ferme tout au long du récit, autant lors des spectaculaires scènes d’action que pendant les chansons ensoleillées et les moments cocasses. Les jeux de mots abondent, tout comme les clins d’oeil cinématographiques (Indiana Jones and the Temple of Doom, 2001: A Space Odyssey, Lord of the Rings, etc.). Mais surtout, grâce au travail remarquable de l’équipe d’animateurs, dirigée par Jean Duval, et des acteurs prêtant leur voix, les personnages se révèlent archi-attachants. Tournicoti, Tournicoton!
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