L'Ère de glace: La fonte : Señor Météo
Cinéma

L’Ère de glace: La fonte : Señor Météo

Dans L’Ère de glace: La fonte, de Carlos Saldanha, Manny et ses amis font face à la fonte des glaces.

Les conséquences du réchauffement de la planète se font sentir de plus en plus et les habitants d’une vallée en bol risquent d’être inondés par les eaux montantes si les barrages qui les entourent cèdent. Sommes-nous devant un documentaire sur le désastre environnemental ayant frappé La Nouvelle-Orléans l’an passé? Étonnamment, ceci est en fait la prémisse de la suite de L’Ère de glace, le dessin animé à succès de 2002.

Alors que dans le premier film, les animaux devaient s’adapter à un monde envahi par les glaciers, ils doivent maintenant faire face au problème contraire: les glaciers fondent à vue d’oeil et la vallée où ils vivent sera bientôt un lac. Le mammouth laineux Manny, le tigre à dents de sabre Diego et le paresseux Sid sont donc à nouveau forcés de partir en exil pour échapper au déluge. De plus, divers problèmes personnels les tracassent durant leur périple. Diego tente de vaincre sa peur de l’eau, Sid en a marre d’être le souffre-douleur des autres et Manny déprime à l’idée qu’il est le dernier de son espèce jusqu’à ce qu’il rencontre Ellie, une mammouth femelle. Le hic, c’est qu’elle croit être un opossum!

L’Ère de glace: La fonte est superbement animé, avec des décors de glace et d’eau spectaculaires et des personnages joliment détaillés et très expressifs. Contrairement à beaucoup de dessins animés où la majorité de l’humour passe par le dialogue, le film de Carlos Saldanha est souvent purement visuel. On n’a qu’à penser à la continuation des amusantes aventures de l’écureuil/rat Scrat, éternellement à la poursuite d’une noix insaisissable, comme le Coyote après le Road Runner. Il y a aussi un véritable sens du danger dans le récit, qui s’apparente parfois à un film-catastrophe. Deux ou trois numéros musicaux allègent l’atmosphère, notamment une hilarante scène où un groupe de vautours fait une chorégraphie à la Busby Berkeley en chantant Food, Glorious Food, tirée d’Oliver!.

Riche en rebondissements et en moments cocasses, L’Ère de glace: La fonte est supérieur à son prédécesseur et ravira sans doute les enfants. Les plus vieux y trouveront aussi leur compte, dénotant les échos sinistres de désastre écologique qui donnent à ce film apparemment bien léger un petit côté allégorique.

Voir calendrier Cinéma