Cinéma

Slither, The World’s Fastest Indian : Brèves Cinéma 2006-03-30

Slither

Scénariste du remake Dawn of the Dead, James Gunn passe derrière la caméra afin d’offrir un mélange plutôt décevant de science-fiction et film de zombie se voulant dans la tradition des Cronenberg et Carpenter, époque gore. Assez dégoulinant dans son genre, Slither met en scène une bourgade de l’Amérique profonde qui voit l’un de ses habitants (Michael Rooker) se transformer en une hideuse créature carnivore après avoir été attaqué par une grosse sangsue provenant d’un météorite. Par la suite, sa malheureuse épouse (Elizabeth Banks) et le policier pétard du coin (Nathan Filion) tenteront d’empêcher que tous les villageois se transforment en zombies. Ni assez drôle, ni assez effrayant pour séduire les amateurs d’horreur qui aiment bien se dilater la rate. Restent les maquillages assez réussis et l’interprétation pince-sans-rire des acteurs de série B.

ooo

The World’s Fastest Indian

Basé sur une histoire vécue, The World’s Fastest Indian, de Roger Donaldson (The Recruit), met en scène le grand Anthony Hopkins dans la peau du légendaire Burt Munro (1899-1978). Qui ça? Burt Monro, un fou de la moto qui, à plus de 65 ans, dur de la feuille et cardiaque, quitta sa Nouvelle-Zélande dans les années 60 afin de participer à la célèbre course de motos de Bonneville, en Utah, où il écrabouilla des records mondiaux à cheval sur sa vieille bécane pourrie. Armé d’un charme irrésistible, d’une énergie peu commune et d’une détermination sans borne, le vieux motard sans le sou put compter sur l’aide des dames et quidams qu’il conquit durant son long périple. Bien qu’il rende tout à fait justice au personnage, le film de Donaldson ennuie au plus haut tant il est prévisible et s’empêtre dans une avalanche de bons sentiments. Du Disney pour papi.