Festival du film d’horreur de Montréal
Dès le vendredi 14 à 22 h jusqu’au dimanche 16 avril à 23 h, le Festival du film d’horreur de Montréal présentera la première édition du Week-end des 1000 frissons au Cinéma Impérial. En tout, 24 films d’horreur projetés en version originale anglaise ou avec sous-titres anglais 24 heures sur 24. Parmi les primeurs à ne pas manquer, notons Hard Candy de David Slade, où une gamine androgyne de 14 ans se prépare à faire passer un très mauvais quart d’heure à un photographe trentenaire qui aime trop les jeunes filles en fleur. Les connaisseurs pourront se régaler des classiques du genre, tels The Birds de Hitchcock, Halloween de Carpenter et Dead Alive de Peter Jackson. Pour tout savoir: www.weekend1000thrills.com. (M. Dumais)
Scary Movie 4
Réalisateur d’Airplane et Naked Gun, David Zucker reprend la barre de la série Scary Movie, dont il avait signé le troisième volet, afin de se moquer avec un humour souvent grossier, mais parfois efficace, des gros canons de l’année. Devenue aide familiale dans une maison hantée par un garçonnet japonais, Cindy Campbell (Anna Faris, maître dans l’art de jouer les tartes) fait la rencontre d’un père de famille divorcé à côté de ses pompes (Craig Bierko) au moment où des extra-terrestres s’apprêtent à anéantir l’humanité. Bien que son récit soit plus resserré que les précédents épisodes nés de l’esprit scatologique des frères Wayans, Scary Movie 4, qui mélange les grandes lignes de Ju-On the Grudge, War of the Worlds, The Village et Saw, n’en demeure pas moins une enfilade de gags faciles qui saura faire rire l’ado attardé en vous. (M. Dumais)
Brick
Brendan (Joseph Gordon-Levitt), adolescent solitaire, s’improvise détective afin de résoudre le meurtre de son ex, qui l’avait quitté pour une clique de vendeurs de drogues. Avec Brick, le réalisateur Rian Johnson transpose les conventions du film noir dans un high school californien. On y retrouve une intrigue inextricable, des individus louches, des femmes fatales, des éclats soudains de violence et des dialogues empreints de cynisme comme dans The Big Sleep ou The Maltese Falcon… Sauf que le protagoniste se fait harceler par la direction de son école et que le kingpin local reste encore avec sa mère! Brick s’avère un exercice de style relativement sobre, qui aurait pu accentuer les notes d’humour ou approfondir le drame romantique au centre du récit, mais dont l’originalité ne fait aucun doute. (K. Laforest)
Le Souffle du désert
Si l’idée de voir des hommes se livrer corps et âme à la caméra ne vous met pas mal à l’aise, Le Souffle du désert est pour vous. Durant 15 jours, 13 hommes, Suisses, Québécois, Belges et Français issus de différents milieux, ont traversé le désert afin de réfléchir sur la place de l’homme dans la société – une démarche thérapeutique s’inscrivant dans la suite des réflexions amorcées par le psychanalyste Guy Corneau. Réalisé par le Suisse François Kohler, ce documentaire présente, outre de superbes images du Sahara, ce que les hommes hésitent trop souvent à dévoiler à autrui. Un film qui dérange. Du 14 au 16 avril, à 19 h, au Cinéma ONF, en présence de Gaétan Côté et François Emmanuel, participants à l’expédition, qui répondront aux questions du public. (M. Dumais)