Dictionnaire du cinéma québécois : Notes cinéma

DICTIONNAIRE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

Créé par Michel Coulombe en 1986, l’année du Déclin de l’empire américain, parce qu’aucun ouvrage du genre n’existait, Le Dictionnaire du cinéma québécois refait peau neuve pour sa quatrième édition revue et augmentée: "Ces 20 dernières années, écrit Coulombe en avant-propos, la profession s’est structurée, les films se sont multipliés, l’éventail des genres s’est élargi, le numérique a bousculé l’argentique, le coût des productions a sans cesse augmenté et le cinéma québécois a gagné en popularité."

Depuis le passage remarqué d’Arcand à Cannes en 1986, le cinéma québécois nous a fait découvrir de nouveaux talents. C’est ainsi que parmi les 800 articles rédigés avec le plus grand soin par 74 spécialistes du cinéma, figurent 50 nouvelles entrées consacrées au directeur photo Steve Asselin, qui a notamment signé les images des films de Francis Leclerc, lui aussi nouveau venu dans le dictionnaire, aux réalisateurs André-Line Beauparlant, Louis Bélanger, Philippe Falardeau et Denis Chouinard, au collectif Kino, au scénariste Ken Scott, au compositeur Michel Cusson, à Louise Côté, monteuse des oeuvres de Bernard Émond, de même qu’aux acteurs Anne-Marie Cadieux, Sylvie Moreau et Pierre Lebeau.

Vous ne vous y retrouvez plus au milieu de tous ces festivals? Lisez l’entrée "Festivals" où Coulombe, Marcel Jean, coauteur du dictionnaire figurant parmi les nouvelles entrées, et Gilles Marsolais démystifient le tout avec concision et précision. Les "Lois sur le cinéma" sont du chinois pour vous? Michel Houle en expose clairement l’historique et les enjeux.

Enfin, Michel Coulombe a si bien veillé à la mise à jour du dictionnaire que l’on retrouve dans certaines entrées des films qui ne sortiront qu’en 2007. On vous met au défi de trouver une erreur dans cet outil de référence colossal et incontournable qui saura plaire et se faire utile au cinéphile comme à l’étudiant ou au professionnel du cinéma.