Cinéma

The Covenant, Nouveaux films de la Ruhr, The Protector : Brèves Cinéma 2006-09-14

The Covenant

Pur produit destiné à attirer une clientèle adolescente friande de frissons et de jolis minois, The Covenant, de Renny Harlin (le réalisateur moins-que-parfait de Cliffhanger, Exorcist: The Beginning et autres Die Hard 2), se limite à présenter quelques jeunes "acteurs" que l’on dirait tout droit sortis d’un laboratoire visant à cloner en série tout ce qui est beau, plastique, mais oh! combien fade et sans éclat! Pour titiller les esprits pré-pubères, Harlin montre ici un bout de cuisse, là un biceps doré, là encore un décolleté plongeant, sans jamais avoir de raison valable pour le faire. Les dialogues sonnent creux, l’histoire laisse de glace, et la peur n’est pas au rendez-vous, si ce n’est celle de voir se prolonger encore ce récit plat, banal et sans intérêt. Ennuyant. (N. Wysocka)

ooo

Nouveaux films de la Ruhr

Sommer vorm Balkon (Summer in Berlin) d’Andreas Dresen, présenté le mardi 19 septembre.

À partir du 19 septembre, le Goethe-Institut présente cinq films allemands récents en collaboration avec la Fondation pour le cinéma de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. La série s’amorce avec Summer in Berlin d’Andreas Dresen, une tragi-comédie à la Paul Thomas Anderson dans laquelle Katrin (Inka Friedrich), une mère de famille monoparentale, sans emploi et alcoolique, et Nike (Nadja Uhl), une jeune blonde qui travaille avec des personnes âgées, cherchent l’amour aux mauvaises places. Une oeuvre mélancolique et attendrissante, portée par deux excellentes actrices. Les autres films qui seront présentés sont Go for Zucker de Dani Levy (le 20), Low Profile de Christoph Hochhäusler (le 21), Barefoot de Til Schweiger (le 22) et Alone de Thomas Durschlag (le 28). Pour plus de détails: www.goethe.de/montreal ou contacter Kaisa Tikkanen au 514 499-0159. (K. Laforest)

ooo

The Protector

Après Ong Bak, remonté et distribué par la boîte de Luc Besson, l’expert en muay thaï Tony Jaa et le réalisateur Prachya Pinkaew sont réunis dans The Protector, cette fois-ci réapprêté à la sauce occidentale par les frères Weinstein, trame sonore hip-hop de The RZA à l’appui. Jaa doit se rendre en Australie pour retrouver ses éléphants, enlevés par les sbires de l’infâme Madame Rose. Les scènes de combat abondent, mais la mise en scène brouillonne distrait plus qu’elle ne rehausse l’action. Un long plan-séquence, dans lequel Jaa traverse les quatre étages d’un restaurant et casse la figure de douzaines d’adversaires, est tout de même impressionnant. Mais Jaa, aussi agile et brutal soit-il, est dépourvu du charisme de Bruce Lee et du sens de l’humour de Jackie Chan. (K. Laforest)