Les Vacances : L’étrange Noël de monsieur Jude
Dans Les Vacances, de Nancy Meyers, deux femmes vivent tour à tour la rupture, puis le coup de foudre. Neige, feu de foyer et amourrrrrr!
Ah, Noël! Période clé des films de famille remplis de bons sentiments et des feel-good movies limite cucul! Pourtant, ce n’est pas sans plaisir qu’on se laisse envahir par le romantisme à l’eau de rose du temps des Fêtes. Et, en ce qui concerne romantisme à l’eau de rose, Les Vacances, de Nancy Meyers, a tout pour plaire. D’abord, le scénario, truffé de situations comiques, de dialogues gentils et de moments de nostalgie amoureuse. Ensuite, la distribution, qui réunit, dans les rôles principaux, Jack Black, Jude Law, Kate Winslet et Cameron Diaz. Vous avez dit craquant(s)?
Tout commence avec deux ruptures, ayant lieu sur deux continents: tandis qu’à Los Angeles, Amanda (Diaz), réalisatrice de bandes-annonces légèrement hystérique, met son conjoint infidèle à la porte de sa somptueuse demeure; à Londres, Iris (Winslet) apprend que l’homme pour lequel elle en pince depuis trois longues années (Rufus Sewell) va se marier avec une de ses collègues de bureau. Si l’Américaine prend la chose avec rage, l’Européenne, elle, se laisse aller à un flot de larmes intarissable. Mais, peu importe les moyens, la fin sera la même: toutes deux décideront de partir en vacances. Par un hasard totalement imprévisible (sic!), elles décideront d’échanger leur maison pendant deux semaines. Puis, par un tout aussi imprévisible coup du destin (resic!), les deux femmes rencontreront chacune un homme parfait durant ce séjour. Amanda tombera dans les bras de l’inhumainement séduisant Graham (Law, inhumainement séduisant), et Iris succombera aux charmes du cabotin Miles (Black, cabotin). Mais, les histoires d’amour finissent mal, en général, n’est-ce pas? Hum…peut-être pas toujours…
Certes, les personnages frôlent dans certains cas la caricature. Certes, les situations ont parfois une aura de déjà-vu. Certes, certaines répliques possèdent par moments une once de minauderie. N’empêche que l’ensemble dégage une fraîcheur et une bonne humeur totalement attachantes. Et même si on n’échappe pas aux séquences de baisers langoureux sous la neige, aux classiques quiproquos amoureux ou aux scènes de souper avec tite musique de Noël en background, on se laisse facilement enjôler par cette comédie romantique légère, sympathique et parfaitement charmante.
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