Cinéma

Blood & Chocolate, Tu as crié Let Me Go, Smokin’ Aces, Six ours : Brèves Cinéma 2007-02-01

Blood & Chocolate

Dans une Roumanie où, évidemment, tout le monde parle uniquement anglais, une jeune fille cachant un terriiiiiiible secret (Agnes Bruckner) tombe amoureuse d’un jeune homme essayant de rendre son "secret" intéressant (Hugh Dancy, visiblement en chute libre depuis l’excellent Shooting Dogs). Mais tout le monde sait à quel point l’amour entre un homme et une loup-garou (ou est-ce une louve-garoue?!) n’est point chose facile… Comment, ô comment se sortir de l’emprise qu’exerce sur la femme-animale le reste de la meute sanguinaire?! Blood & Chocolate (joli titre, mais, euh… pourquoi?!) de Katja von Garnier réjouira peut-être, et on insiste sur le peut-être, les ados affamés de pseudo-romantisme-wannabe-darko-gothique-light, mais là encore, on ne criera pas au loup… (N. Wysocka)

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Tu as crié Let Me Go

Le 1er février, l’ONF inaugure la série mensuelle Écran libre. Pour l’occasion, Dan Bigras a choisi de présenter Tu as crié Let Me Go d’Anne Claire Poirier (1996). Dans ce bouleversant documentaire aux accents lyriques, co-scénarisé par Marie-Claire Blais, la cinéaste livre un vibrant hommage à sa fille Yanne, toxicomane et prostituée assassinée en 1992, tout en s’entretenant avec des intervenants et des jeunes de la rue. Une période de questions suivra la projection. À 19h, à la CinéRobothèque (1564, rue Saint-Denis à Montréal). Entrée: 7$, étudiants et aînés 5 $. Info: www.onf.ca/cinerobotheque ou 514 496-6887. (M. Dumais)

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Smokin’ Aces

Bang bang, shoot shoot! Pour son deuxième long métrage, Joe Carnahan (Narc) explore un univers pétaradant que ne renierait pas Quentin Tarantino – il y a aussi quelque chose du Scorsese période Goodfellas dans ce récit riche en gangsters agités du bocal. Buddy "Aces" Israel (Jeremy Piven), entertainer de Las Vegas devenu délateur, est poursuivi par une bande de tueurs motivés par le parrain qu’il tente de faire inculper. Mise en scène bondissante, intrigue adroitement tricotée, bande sonore dans la note… L’affaire, bien que redevable aux canons du genre, se révèle fort distrayante. Dommage que la conclusion, livrée en mode dramatique, ne colle pas avec le traitement second degré, limite BD, qui donne sa couleur postmoderne à l’oeuvre. (M. Defoy)

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Six ours

Six ours, c’est six courts métrages signés par les finissants en cinéma de l’UQAM qui seront présentés à trois reprises ce mois-ci. Au programme: trois fictions tournées en pellicule 35 mm, Interzone d’Humberto Méndez, Timbré de Joëlle Desjardins Paquette et Amère de Mélanie Benoît, et trois documentaires filmés en numérique, Revenir icitte de Virgile Héroux-Laferté et Alexandre Bédard, Amarok d’Émilie Hayes et À part égale de Mélissa Vincelli. Le 2 février, à 19h30, à la salle Marie-Gérin-Lajoie de l’UQAM (405, rue Sainte-Catherine Est, métro Berri-UQAM); les 9 et 10 février, à 18h30, au cinéma ONF (1564, rue Saint-Denis à Montréal). Entrée: 5$. Info: 514 235-8998 ou [email protected]. (M. Dumais)