Les Rois du surf : Le king de la banquise
Cinéma

Les Rois du surf : Le king de la banquise

Les Rois du surf, de Chris Buck et Ash Brannon, est un mocumentaire d’animation qui nous entraîne dans les coulisses d’un championnat de surf… pour pingouins et manchots.

Sont-ce les vilains pingouins de Madagascar ou les majestueux manchots de La Marche de l’empereur qui sont à l’origine du succès des films mettant en vedette ces drôles d’oiseaux bipèdes? L’histoire ne le dit pas, mais une chose est sûre: quelques mois après l’oscarisé Happy Feet, mettant en scène un manchot écolo, et quelques mois avant la sortie de Madagascar 2, où l’on retrouvera sans doute les irrésistibles créatures de l’Arctique, voilà que petits et grands feront la connaissance de Cody Maverick (Shia Labeouf dans la version originale / Rachid Badouri dans la version doublée au Québec), jeune manchot pas comme les autres qui rêve du fin fond de son petit bled de l’Antarctique de suivre les traces de son idole Big Z, champion de surf tragiquement disparu lors d’une compétition. Nouvelle franchise à l’horizon?

Recruté pour participer au Championnat mondial de surf de Pen Gu Island, Cody rencontrera Lani (Zooey Deschanel / Mariloup Wolfe), charmante "pingouine" gardienne de plage, et son oncle Geek (Jeff Bridges / Benoît Brière), vivant en ermite pour de mystérieuses raisons, qui lui apprendront que l’important n’est pas de gagner, mais de participer.

Qu’est-ce que ce film de Chris Buck (Tarzan) et Ash Brannon apporte de nouveau? Pas grand-chose, sinon que d’adopter la forme du documentaire, lequel nous apprend, à l’aide de hiéroglyphes, des fresques de la grotte de Lascaux et de vieux films d’archives, que les pingouins ont inventé le surf. Plutôt amusant comme point de départ, n’est-ce pas? Pour respecter le genre, on aura aussi droit à des témoignages des participants, et, pour faire "plus vrai", à des perches de micro apparentes.

Alors que les mioches suivront le récit mené rondement, les plus grands, soulagés de ne pas avoir à se taper d’insignifiantes chansonnettes, en seront quittes pour s’extasier devant le brio technique de l’ensemble. De fait, avec ses vagues dans lesquelles on voudrait plonger, Les Rois du surf, à défaut de présenter une vibrante palette de couleurs (à quand un film avec des toucans ou des flamants roses?), offre des prises de vues marines des plus spectaculaires. Un beau dimanche familial en perspective.

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