Festival de films SPASM : 6(66)
La 6e édition de SPASM s’annonce des plus divertissantes, délirantes et… choquantes.
Bien que la SODEC ne le reconnaisse pas, le Festival de films SPASM propose pas moins de 80 films, dont plusieurs signés par des réalisateurs connus tant de son fidèle public (4000 spectateurs l’an dernier) que des amateurs de courts métrages.
Pierre-Luc Brillant, Catherine de Léan et Michel Lamothe ouvrent le bal des horreurs avec Aquariums, drame de moeurs trash ultra-léché de Mathieu Arsenault (Die Bitch Die), lequel sera précédé du nouveau court métrage de Mathieu Fontaine (Terreur au 3918), La Revanche, qui met en vedette Rémi-Pierre Paquin (à Ex-Centris, le 25 octobre, sur invitation).
Grande première à SPASM, on présentera un documentaire, lequel risque de choquer la bienséance et les âmes sensibles, mais qui scotchera sur leur siège les passionnés d’anatomie. Réalisé par Renaud Rouverand, Clinicotopsie suit l’itinéraire du cadavre d’une femme de l’autopsie à la crémation (au Cinéma du Parc, le 26 octobre).
La toujours très populaire Grande Soirée Horreur permettra aux fans de découvrir notamment Recours sans dessein et Total Fury, de Roadkill Superstar (les créateurs du Bagman), C’est ça qui arrive quand on se calisse la hache dans le pied (suite de C’est ça qui arrive quand on boit de l’antigel), de David Charbonneau, et 6120, de Nelson Roberge, qui a tourné presque tout seul ce film de maison hantée.
Refusé l’an dernier à SPASM et encensé par le magazine Rue Morgue, Inner Depravity, de Rémy C, propose une incursion dans la tête d’un tueur en série… et risque de créer un réel malaise lors de sa projection. Le Night Shift étant à la retraite, Gil Brousseau a pu créer davantage de numéros d’ombres chinoises, lesquelles promettent d’en mettre plein la vue tout au long de cette soirée (au Club Soda, le 27 octobre).
Le 31 octobre, la sculpturale Lady Brenda animera le Cabaret Trash costumé au Café Cléopâtre où seront entre autres projetés Esbark dans l’arbre qui a une porte, de Simon Lacroix, Vérité et conséquence, d’Anaïs Favron, de même que Gogo Sex Commando et A Winner Is You, de, décidément, Roadkill Superstar.
Les survivants de cette soirée pourront se rendre au Café Cléopâtre le lendemain pour Un genre de 5 @ 7. Au programme: Enfin février de Carnior, Eau boy d’Éric Gravel et Tom et ses chums # 13, d’Eddie 69, où l’on retrouve l’ex-seigneur Gardakan au club-vidéo. Ce même soir, à 21h, Carnior animera le Kino Kabaret SPASM.
Le 2 novembre, le Club Soda sera le théâtre du troisième et ultime (vraiment?) combat entre DJ XL5 et Total Crap, qui offriront respectivement le pire du cinéma et le pire de la télé. Ça va être lette…
Pour finir en "beauté", le 3 novembre, le Club Soda accueille les lutteurs de la FLQ qui s’affronteront sur le ring entre les projections. Au menu: Trop d’Eddie 69, La Revanche de Mathieu Fontaine, Je danse le nia du prolifique collectif Roadkill Superstar, Mongolo Diablo de Carnior et Bronco vs Bronco de Renaud Gauthier. Ça va faire mal…
Enfin, jusqu’au 3 novembre se poursuit Texas, pièce de François Létourneau, au théâtre La Chapelle en collaboration avec SPASM (voir critique de Daphné Angiolini dans nos pages).
Du 25 octobre au 3 novembre
www.spasm.ca
www.bangbangblog.com/spasm
Billets et passeports en vente au Vidéo Beaubien et aux différents événements du festival.