Vidéaste recherché(e) : Voir l'avenir
Cinéma

Vidéaste recherché(e) : Voir l’avenir

Nicolas Bolduc, coordonnateur de Vidéaste recherché(e), nous parle de la 17e édition de cet événement entièrement consacré à la relève. Dernier droit vers la majorité.

Le 17e anniversaire de Vidéaste recherché(e) marquera, en quelque sorte, la fin de l’événement tel qu’on le connaît. En effet, Nicolas Bolduc nous confie que l’équipe a déjà commencé à travailler sur la prochaine édition, qui présentera plusieurs nouveautés, dont possiblement une ouverture sur le Canada, l’inclusion d’un volet professionnel, des réaménagements dans les catégories, etc. "Mais c’est sûr qu’on ne perdra jamais de vue que le plus important, le but du festival, c’est de présenter des films de la relève dans un contexte professionnel", précise-t-il.

En attendant, nous aurons droit à la formule habituelle, c’est-à-dire trois soirées de projections respectivement consacrées à la fiction (le 22), au documentaire (le 23) ainsi qu’à l’animation et aux nouvelles images (le 24), pour un total de 38 films au programme. Le tout accompagné de divers partys, d’une table ronde avec des représentants du milieu (le 24 en après-midi) de même que de la remise des prix du public et du jury (Patrick Bouchard, Louis Champagne et Manon de Pauw). Comme l’année dernière, le groupe aRTIST oF tHE yEAR assurera l’ambiance musicale, tandis que Bastien Gagnon-Lafrance prendra la relève de Patrick Guérard à l’animation. "C’est quelqu’un de sérieux, qui a assez de connaissances générales pour embarquer dans à peu près n’importe quoi et qui, si l’autre se met à déconner, peut aussi aller très loin là-dedans, commente le coordonnateur. Moi, j’aime bien quand c’est drôle, sauf que certains jeunes sont gênés en public. Alors tout ce que je lui ai dit, c’est que je ne voulais pas que l’humour les empêche de s’exprimer. Car l’idée, c’est vraiment de laisser les réalisateurs de la relève nous parler de leur court métrage. D’ailleurs, Bastien a déjà vu presque tous les films et je sais qu’il aura des questions précises à poser sur chacun d’eux."

Justement, pour en revenir à la programmation, Nicolas Bolduc remarque: "En fiction, beaucoup de films ont une approche d’auteur, dans le sens où le montage, la photo, tout est fait pour servir le scénario. Et il y a un faux documentaire très efficace; je suis sûr que des gens vont se demander ce qu’il fait là jusqu’à la dernière minute. Aussi, on a un film de mafia vraiment particulier, dans son scénario, son montage, son approche." N’empêche, ce sont les documentaires qui l’ont spécialement impressionné. "Il s’agit probablement d’une des programmations les plus fortes qu’on a eues jusqu’à maintenant dans ce domaine, observe-t-il. C’est frais, c’est l’fun; on passe d’un film un peu rigolo à un qui te tire une larme, d’un autre bien fait sur le plan de la forme à un plus expérimental." Enfin, comme ils ont reçu moins de courts métrages d’animation, la programmation nouvelles images s’avère un peu plus touffue qu’à l’habitude. "Avec le jeune participant qui avait 13 ans l’an passé et qui, encore une fois, a réussi à tirer son épingle du jeu, note-t-il. On va voir toutes sortes de trucs, certains plus statiques, d’autres plus poétiques ou encore plus trash." Bref, les spectateurs devraient, selon lui, "sortir de là en se disant qu’ils ont passé une belle soirée et que la relève est assurée".

Du 22 au 24 novembre
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