Diverciné : Perles francophones
Diverciné, les écrans de la Francophonie du monde propose pour sa sixième édition un collier de six films "rares".
Mélissa Proulx
Patrimoine canadien et l’Ambassade de France au Canada présentent pour une sixième année leur petit festival qui ouvre une grande fenêtre sur le cinéma francophone international. Souvent projetés et primés dans les plus grands festivals mondiaux, ces longs métrages n’ont pas toujours eu leur juste part de projections dans les salles de cinéma du pays. Diverciné se propose, l’espace de quelques jours, de réparer cet impair en proposant six films qui font montre de la diversité culturelle francophone dans le septième art.
En ouverture, une coproduction de la Guinée et de la France, Il va pleuvoir sur Conakry de Cheïk Fantamady Camara, sera projetée au Musée des beaux-arts du Canada en présence du réalisateur. Le film raconte l’histoire d’un couple moderne qui fait face à la rigueur de la tradition alors que Kesso attend un bébé de Bibi hors mariage. Suivra, le film québécois Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur, maintes fois primé à la récente soirée des Jutra. La programmation se poursuit avec U, un film d’animation français de Serge Ellissalde et Grégoire Solotareff mettant en vedette une licorne qui vient à la rescousse d’une princesse qui n’est pas au bout de ses peines. De la Roumanie, 12h08 à l’est de Bucarest de Corneliu Porumboiu, Caméra d’Or à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2006, jette un regard sur la chute du régime communiste roumain. Du Liban arrive Bosta, l’autobus, un film de Philippe Aractingi qui raconte l’histoire de sept vieux amis de classe qui se retrouvent après plusieurs années de séparation pour parcourir leur pays dans un vieux car d’école. La coproduction Vietnam-France Le Temps révolu de Ho Quand Minh relate la vie de Sai, jeune homme vietnamien marié à l’âge de 12 ans à une femme de 6 ans son aînée. Africa Paradis de Sylvestre Amassou est une coproduction franco-béninoise campée dans un futur imaginaire où l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité alors que l’Europe sombre dans la misère. Enfin, en clôture, le film marocain Adieu, mères de Mohamed Ismaïl nous plonge dans le Maroc des années 60, où deux familles d’amis juifs seront cruellement séparées. Pour l’horaire complet: www.divercine.com.
Du 4 au 10 avril
Au Cinéma Bytowne
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