"On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux", a écrit Saint-Exupéry. À lui seul, cet énoncé résume l’essence de l’amusant récit écrit par le Dr. Seuss, nom de plume de Theodor Geisel, une dizaine d’années plus tard, soit en 1954, alors que sévissait la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy.

Premier long métrage de Jimmy Hayward (qui a notamment travaillé sur Finding Nemo et Monsters, Inc.) et de Steve Martino (directeur artistique de Robots), Horton entend un Qui! met en scène l’éléphant Horton (voix de Guillaume Lemay-Thivierge), qui, un jour, entend un cri provenant d’un grain de poussière. Ce cri, c’est celui du maire de la microscopique ville de Quiville (Joël Legendre).

Afin de sauver ce minuscule univers qu’il ne peut voir, Horton, aussi invisible aux yeux des Qui, voudra mettre le grain de poussière hors d’atteinte. Il devra cependant affronter le scepticisme d’une kangourou despotique (Élisabeth Chouvalidzé).

À l’instar des films d’animation 3D de Pixar et de Disney, Horton entend un Qui! s’avère un magnifique délire de formes, de textures et de couleurs qui donne un formidable coup de jeunesse au conte du Dr. Seuss, tout en mettant en relief sa folle imagination. Pour ajouter au plaisir des spectateurs de tous âges, les animateurs proposent par le biais des rêves de l’éléphant un charmant hommage aux dessins vieillots du cher docteur, de même qu’un désopilant clin d’oeil aux mangas.

À voir si vous aimez /
Dr. Seuss’ How The Grinch Stole Christmas de Ron Howard; Dr. Seuss’ The Cat in the Hat de Bo Welch; Dumbo de Ben Sharpsteen