Son prénom signifie "comme le diamant" et sa voix, pure, vibrante et déchirante, est un véritable trésor national. Née au Kazakhstan de parents tchétchènes et résidant au Québec depuis 2004, l’artiste Birlyant Ramzaeva fait l’objet d’un documentaire-hommage senti et bouleversant de Helen Doyle (devenue en mars dernier la première lauréate de la bourse de carrière en cinéma du Conseil des arts et des lettres du Québec). À travers le portrait de cette femme hors normes qui a mis en musique la poésie de son mari Makkal Sabdullaev (enlevé en 2000 par les forces fédérales), la cinéaste raconte la souffrance du peuple tchétchène. Narré avec chaleur par Danielle Proulx, Birlyant, une histoire tchétchène s’avère un devoir de mémoire nécessaire et précieux.