House of the Sleeping Beauties : Brève cinéma 2008-09-25
House of the Sleeping Beauties (Das Haus der schlafenden Schönen), de et avec l’Allemand Vadim Glowna, ne rend pas tout à fait justice au chef-d’oeuvre dont il s’inspire, celui de l’écrivain japonais Kawabata. Sur le conseil d’un ami (Maximilian Schell, que l’on aurait souhaité voir dans le rôle principal), un sexagénaire (Glowna, ennuyant) ne s’étant pas remis de la mort de sa femme et de sa fille se rend dans une maison tenue par une mystérieuse madame (Angela Winkler, stoïque) où l’on propose aux vieillards de passer la nuit auprès de jeunes filles endormies. Plus insolite qu’érotique, plus bavard que sensuel, House… se révèle une réflexion par moments émouvante sur la mort, mais dont la fin, comprenant une risible image aux accents religieux, fait perdre quelques plumes à l’ensemble.