Festival de films Cinemania : Last call!
Cinéma

Festival de films Cinemania : Last call!

Le Festival de films Cinemania se termine ce dimanche. Nos dernières suggestions.

CORTEX

Résidant depuis peu dans un centre pour personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, un policier enquête sur la mort suspecte des patients. Porté par le talent d’André Dussollier, ce thriller glacé et original de Nicolas Boukhrief entretient plutôt bien le mystère mais sa finale se révèle maladroite, pour ne pas dire risible. Il est regrettable d’y voir Aurore Clément et Marthe Keller dans des rôles à peine développés. 13 et 15 nov. (M. Dumais)

PARLEZ-MOI DE LA PLUIE

Un cinéaste raté (Jean-Pierre Bacri, touchant) et le fils d’une femme de ménage algérienne (Jamel Debbouze, sobre) tournent un documentaire sur une politicienne (Agnès Jaoui, froide). Écrite en collaboration avec Bacri, cette comédie de Jaoui grise et triste comme un dimanche après-midi pluvieux traite superficiellement de beaux sujets tels le féminisme, l’immigration, le racisme et la réussite sociale. Une grosse déception pour les fans des Jabac. 13 et 15 nov. (M. Dumais)

VERSAILLES

Un garçonnet abandonné par sa mère est pris en charge par un homme vivant en marge de la société. Pierre Schoeller pose son objectif sur une galerie d’éclopés, de mal-aimés et de laissés-pour-compte qu’il se garde bien de juger. L’affaire conjugue réalisme et licence poétique, non sans doigté. Le regretté Guillaume Depardieu, touchant dans son ultime rôle, domine une distribution de haut vol. Attachant, malgré certaines imperfections. 14 et 15 nov. (M. Defoy)

AFFAIRE DE FAMILLE

Ce premier film de Claus Drexel raconte une histoire de cambriolage tirée par les cheveux du point de vue des trois membres d’une famille apparemment sans histoire (André Dussollier, Miou-Miou et Hande Kodja). Une comédie policière amusante et ludique qui vaut le coup d’oeil surtout pour le jeu pétillant des acteurs. S’y trouve aussi le ténébreux Éric Caravaca en flic qui en sait plus qu’il n’en a l’air… 14 et 16 nov. (M. Dumais)

CE SOIR JE DORS CHEZ TOI

Libre adaptation de la bédé Monsieur Jean de Dupuy et Berberian, ce premier long métrage d’Olivier Baroux raconte les tribulations sentimentales d’un écrivain égocentrique ayant peur de s’engager (Jean-Paul Rouve, aussi charmant qu’exaspérant) et d’une fille superbe (Mélanie Doutey, pétillante). Pendant ce temps, Kad Merad, qui formait le duo Kad et O avec Baroux, en fait des tonnes sous son impossible perruque. Vite regardé, vite oublié. 14 et 16 nov. (M. Dumais)

LA MAISON

Pas grand-chose à signaler dans ce film de Manuel Poirier hormis les chansons de Lhasa de Sela qu’on entend de temps à autre et le charme fou de Sergi Lopez qui campe un père de famille sur le point de divorcer ayant le coup de foudre pour une maison de campagne que deux soeurs sont forcées de vendre. Au final: récit banal, rythme hésitant et conclusion bâclée. 14 et 16 nov. (M. Dumais)

LA FILLE DE MONACO

Un avocat coincé (Fabrice Luchini) s’éprend d’une Miss Météo rêvant de célébrité (Louise Bourgoin), au grand dam du garde du corps de ce dernier (Roschdy Zem). Bien que cette comédie d’Anne Fontaine n’égale pas ceux-ci, on pense à L’Ange bleu de von Sternberg et à la Lulu de Pabst tant la relation entre le maître et sa maîtresse devient malsaine et qu’on y prend un plaisir coupable. 16 nov. (M. Dumais)

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