Rencontres internationales du documentaire de Montréal : Pour quelques docs de plus
Cinéma

Rencontres internationales du documentaire de Montréal : Pour quelques docs de plus

À quelques jours de la fin de la présente édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, voici quelques dernières suggestions.

ROADSWORTH: CROSSING THE LINE

Si vous vivez à Montréal, vous avez sûrement déjà été en contact avec l’oeuvre de Peter "Roadsworth" Gibson. Plus précisément, vous avez probablement déjà marché sur elle, le canevas de l’artiste ayant été pendant plusieurs années les rues du Mile End et du Plateau, où il transformait les lignes de signalisation ici en fermeture éclair, là en vigne, et ainsi de suite. Évidemment illégale, mais franchement originale et inspirée, cette forme d’art urbain est le sujet de ce documentaire d’Alan Kohl, qui retrace comment Roadsworth a soulevé un débat sur l’appropriation des espaces publics par ses actions. Le 21 novembre; à l’affiche au Cinéma du Parc dès le 22.

GENERATIONS 68

Quarante ans après cette période de grande effervescence que fut 1968, autant en Amérique qu’en Europe, ce film très dense thématiquement et dynamique visuellement en revisite les principaux tenants, de la libération sexuelle aux manifestations contre la guerre du Vietnam, en passant par l’explosion du rock psychédélique, les grèves étudiantes et le sentiment généralisé qu’il était soudainement possible de changer le monde. Tout ceci est habilement illustré par le réalisateur Simon Brook à travers une foule de témoignages, d’extraits de films, de prestations musicales et d’images d’archives. Le 21 novembre; la projection sera suivie d’une discussion animée par la chroniqueuse du Voir Josée Legault.

LA BATAILLE DE RABASKA

Ce documentaire de Magnus Isacsson et Martin Duckworth dépeint le combat que mènent depuis 2004 les opposants au consortium Rabaska, qui désire implanter un port méthanier aux abords de Beaumont et Lévis, en face de l’île d’Orléans. Menaçant la qualité de vie et la sécurité de la population en plus d’être une absurdité environnementale à l’ère de Kyoto, le projet est néanmoins supporté par le milieu des affaires, les autorités municipales et le gouvernement Charest. Clairement engagé, le film résume la situation de façon concise et convaincante, avec nombre d’arguments probants, mais aussi une forte dimension humaine. Les 20 et 23 novembre.

EN RAFALE

Aussi à signaler: la classe de maître du cinéaste français Stan Neumann, l’atelier Musique et documentaire avec les compositeurs Robert Marcel Lepage et Florencia di Concilio, une discussion avec le documentariste israélien Dan Geva et la soirée de vidéos interactifs et collaboratifs du collectif hispanophone Makila.

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