Confessions of a Shopaholic : Manque d'inspiration
Cinéma

Confessions of a Shopaholic : Manque d’inspiration

Si la chick lit apporte quelques films potables à l’écran (The Devil Wears Prada), elle apporte aussi son lot de stupidités (How to Lose a Guy in Ten Days). Le dernier en lice: Confessions of a Shopaholic, réalisé par celui qui fit découvrir Toni Colette dans le touchant et hilarant Muriel’s Wedding, P.J. Hogan, cruellement en panne d’inspiration. Endettée jusqu’aux oreilles, une cruche dingue du shopping (Isla Fisher, insipide) obtient une chronique financière dans un magazine dirigé par un charmant gosse de riche (Hugh Dancy, gaspillant son talent). Entre quelques considérations d’une bêtise abyssale sur l’art de gérer son portefeuille, la godiche se paye des séances de shopping extrême propre à rendre aveugle tant les couleurs, textures et matières jurent les unes avec les autres. C’est à la styliste de Sex and the City, Patricia Field, que l’on doit ce défilé d’horreurs vestimentaires. Quelle ironie tout de même de sortir un tel navet pendant la crise financière…