Rendez-vous du cinéma québécois : Le plaisir de chanter
Cinéma

Rendez-vous du cinéma québécois : Le plaisir de chanter

Les Rendez-vous du cinéma québécois se terminent sur une belle note avec Les Petits Géants d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier.

Côté courts, l’amusant court métrage qui précédait les projections d’Un été sans point ni coup sûr de Francis Leclerc, Le Caporal Crevette de Christian Laurence, figure parmi la sélection comprenant Roastbeef de François Bégin et Myriam Bouchard, où l’on assiste à un jeu de séduction entre une femme (la danseuse Louise Lecavalier) et son boucher (Reynald Bouchard), Next Floor de Denis Villeneuve, primé à Cannes, La Standardiste de David Paré, meilleur scénario au Festival Vitesse Lumière, qui s’inspire de l’émeute que créa Orson Welles en adaptant La Guerre des mondes de H.G. Wells à la radio, de même que Le Queloune de Patrick BoivinDominique Pinon, acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet, incarne un clown mort-vivant. (26 fév.)

Côté documentaires, dans Tant qu’il reste une voix, Jean-Nicolas Orhon nous initie à la patiente et fascinante quête de l’ethnomusicologue Francine Brunel-Reeves, qui, fascinée par la complainte médiévale Blanche Biche, parcourt le Québec afin d’enregistrer divers chants traditionnels et ainsi assurer leur transmission. Un portrait chaleureux d’une femme admirable doublé d’un sincère plaidoyer pour la sauvegarde de notre tradition orale. (27 fév., en présence du réalisateur)

Enfin, Les Petits Géants d’Anaïs Barbeau-Lavalette (Le Ring) et Émile Proulx-Cloutier (Papa) suit cinq élèves de cinquième et sixième année du primaire dans une mémorable aventure. Durant neuf mois, avec une centaine d’autres jeunes, ils ont participé à la création d’un spectacle inspiré du Bal masqué de Verdi. Tourné à hauteur de gamin, le documentaire se penche avec pudeur et respect sur les difficultés rencontrées par ces garçons tant dans le quotidien que dans l’élaboration du spectacle. S’y enchaînent des moments tantôt cocasses, tantôt crève-coeur et de touchantes confidences parfois étonnantes. Bref, on ne peut que s’incliner devant le courage de ces élèves et la patience de leurs enseignants. (28 fév.)

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