48 heures par jour : Brève cinéma 2009-04-30

Afin de donner une leçon à son mari (Antoine de Caunes, à l’aise) qui néglige ses enfants au profit de son travail, une publiciste ambitieuse (Aure Atika, maniérée) lui fait croire qu’elle s’installe six mois à Tokyo pour un important contrat. Premier long métrage de l’ex-publiciste Catherine Castel, 48 heures par jour manque cruellement d’originalité, de fraîcheur et de surprises. Qui plus est, les répliques se révèlent d’agaçantes formules creuses et des réflexions douteuses sur la place de la femme dans la société. Par moments, on en vient à se demander si la réalisatrice ne serait pas un brin misogyne! Demeurent les apparitions rares mais pétillantes de Victoria Abril en femme de carrière accomplie et de Bernadette Lafond en belle-maman peu reposante. Et il y a aussi Yves Jacques qui nous fait grâce de sa brève présence.