À vos marques… party! 2 : Pars, partons, party…
Dans À vos marques… party! 2, de Frédérik D’Amours, Jason Roy-Léveillée fera tout pour garder le coeur de la belle Mélissa Désormeaux-Poulin.
L’école secondaire enfin terminée, Gaby (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Fred (Jason Roy-Léveillée) peuvent se concentrer sur leur prochaine épreuve de natation, qui les opposera aux meilleurs nageurs de leur âge dans une compétition internationale junior se déroulant à Québec. Mais alors qu’ils croyaient profiter de ce voyage pour consolider leur relation, nos deux amoureux sont surpris par une tempête soudaine, qui les mènera en eaux troubles. Gaby se détourne de son entourage pour réfléchir à son avenir, alors que Fred sabote sa compétition pour cause de problèmes émotionnels… Nooon!
Inutile de s’attarder sur le cas d’un film comme À vos marques… party! 2. Soyons honnête: ce n’est pas aux cinéphiles que s’adresse un tel film. Oui, le scénario rose bonbon, en plus d’être traversé de séquences absolument dérisoires, et d’être encore avachi par des dialogues insipides et sans substance, donne à tout coup envie de prendre ses jambes à son cou, sans autre avertissement. Vrai aussi que la réalisation, sans relief, est toujours appuyée d’effets insupportables, de chansons ridicules, et ne fait que nous mener tristement, constamment et incessamment vers la scène suivante, qui n’est au mieux qu’une continuité dramatiquement navrante de la scène précédente. Et ainsi de suite, pour l’ensemble du film. Et puis? Vous avez aimé Mean Girls, Bratz: The Movie, l’ensemble de la filmographie de John Hughes? Ne vous retenez pas: allez voir À vos marques… party! 2. Vous serez servis.
Et vous serez nombreux à faire fi de nos mises en garde, et à vous délecter de ce spectacle insignifiant. Cela tient de la probabilité statistique… Même si, du point de vue de celui qui aimerait amener ses lecteurs à découvrir des films innovateurs et véritablement stimulants, cette constatation constitue un véritable désastre, il faut tout de même se réjouir du fait qu’une certaine industrie privée de cinéma s’annonce comme étant potentiellement rentable au Québec. D’abord parce que cela permettra à des centaines de personnes supplémentaires de faire le métier qui les passionne. Ensuite, parce que cela permettra de financer, avec l’argent des contribuables, des films qui en valent effectivement le coup. Dans cette utopie, exit le financement public de films comme Cruising Bar 2. On peut toujours rêver…
À voir si vous aimez /
À vos marques… party! de Frédérik D’Amours, les films de John Hughes, les aventures d’Archie, Betty et Veronica