Festival du Nouveau Cinéma : Le meilleur pour la fin
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Festival du Nouveau Cinéma : Le meilleur pour la fin

La 38e édition du Festival du Nouveau Cinéma tire à sa fin, et le sprint final est bel et bien amorcé.

Au rayon des incontournables, notons d’abord les projections des dernières oeuvres de Pedro Almodovar et Joon-Ho Bong, qui seront présentées coup sur coup au cinéma Impérial, ce dimanche 18 octobre. Étreintes brisées, du plus célèbre des cinéastes espagnols, met en vedette la muse d’Almodovar elle-même (Penélope Cruz) dans le rôle d’une actrice qui enflammera un homme qui ne s’en remettra jamais tout à fait. La seconde relate le récit d’une mère prête à tout pour prouver l’innocence de son fils simple d’esprit, que la société a injustement appelé au banc des accusés.

Présenté en compétition officielle, Un ange à la mer, du Belge Frédéric Dumont, raconte l’histoire de Louis (Martin Nissen), 12 ans, qui reçoit sur ses épaules le poids terrible de l’atterrement de son père (Olivier Gourmet) lorsque ce dernier lui confie le plus terrible des secrets. Le film de Dumont fait mouche alors qu’il réussit à dépeindre admirablement l’étendue du désespoir d’un homme, de même que ses conséquences inclusives sur son fils.

La Merditude des choses, du Belge Felix Van Groeningen, d’après le best-seller autobiographique du Flamand Dimitri Verhulst, film-événement de la dernière Quinzaine des réalisateurs, raconte l’histoire de Gunther Strobbe (Valentijn Dhaenens), aspirant écrivain qui se souvient des jours étranges, déjantés, absolument cauchemardesques qui ont marqué son enfance.

Le cinéaste centenaire Manoel de Oliveira propose quant à lui Eccentricities of a Blond Haired Girl, récit naturaliste inspiré d’une nouvelle du Portugais Eça de Queiroz relatant une histoire d’amour trouble entre un homme (Ricardo Trepa) et une femme (Catarina Wallenstein). Un film qui fait l’unanimité auprès de la critique internationale.

Film de clôture du festival, Les Derniers Jours du monde de Jean-Marie et Arnaud Larrieu raconte la quête de la femme idéale d’un homme (Mathieu Amalric), sur fond d’apocalypse mondiale. Dans le programme du Festival, on parle d’un "road-movie sexuel d’anticipation surréaliste". Quelqu’un a déjà lu une description plus irrésistible que celle-là?

Rappelons enfin les présentations de Kinatay (Brillante Mendoza), Whisky/Wodka (Andreas Dersen) et Ne change rien (Pedro Costa). Le premier a reçu le prix de la mise en scène à Cannes, tandis que le deuxième sera projeté lors d’une rétrospective que consacre le Goethe-Institut à Dersen, et que le troisième se présente comme une oeuvre expérimentale radicale, à la recherche d’une poésie volatile qu’on pourrait figer sur pellicule. Du bonbon!

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