Rentrée culturelle / cinéma : Écrans blancs

Le Ruban blanc (Das Weisse Band)

Peu avant la Première Guerre mondiale, d’étranges et violents incidents se produisent dans un petit village protestant d’Allemagne du Nord. "Les enfants se prennent pour la main droite de Dieu et punissent ceux qui ne vivent pas selon leur idéal. Cela dit, ce n’est pas qu’un film sur le fascisme", expliquait Michael Haneke au festival de Cannes, à quelques jours de remporter la Palme d’or pour ce brillant drame que plusieurs critiques ont comparé aux oeuvres de Bergman, de Bresson et de Dreyer. Ulrich Tukur (La Vie des autres, Séraphine) y incarne avec brio un baron dépassé par le comportement de ses enfants. (5 février)

Les Sept Jours du Talion

Réalisateur de télé émérite, Podz (Minuit, le soir, C.A.) se colle à l’univers sombre et sanglant de Patrick Senécal (Sur le seuil, 5150, rue des Ormes) pour son premier passage au cinéma. Sa fille de 7 ans ayant été violée et assassinée, un chirurgien (Claude Legault) séquestre le coupable (Martin Dubreuil) afin de le torturer et de l’exécuter. On a déjà peur en voyant la bande-annonce… (5 février)

Shutter Island

Adaptation du roman de Dennis Lehane (Mystic River), ce thriller de Martin Scorsese met en vedette Leonardo DiCaprio et Mark Ruffalo qui enquêtent sur la disparition d’une meurtrière d’un hôpital psychiatrique à sécurité maximale situé sur une île. Prévue pour octobre, la sortie du film a été repoussée de quatre mois, ce qui a eu pour effet de provoquer l’ire du réalisateur qui se voyait ainsi écarté de la course aux Oscars. (19 février)

Un prophète

Dans ce puissant drame carcéral, Tahar Rahim, révélation du film, interprète un jeune Arabe analphabète condamné à six ans de prison, qui sera pris en charge par le chef du clan corse (Niels Arestrup, imposant). "Ce n’est pas un film de dénonciation; j’ai traité la prison comme une métaphore de la société où le dehors et le dedans sont la même chose. Ce n’est pas un film de faits de société, car je voulais faire un film de genre. C’est L’Homme qui tua Liberty Valance sans John Wayne", racontait le lauréat du Grand Prix au festival de Cannes, Jacques Audiard. (26 février)

Alice in Wonderland

S’annonçant haute en couleur, cette exploration de l’univers de Lewis Carroll par Tim Burton met en scène Alice (la nouvelle venue Mia Wasikowska) qui, maintenant âgée de 19 ans, revient aux Pays des Merveilles afin de mettre un terme au règne de la terrible Reine rouge (Helena Bonham Carter). Johnny Depp prête ses traits au Chapelier fou et Anne Hathaway, à la Reine blanche. (5 mars)

Gainsbourg: Vie héroïque

Première réalisation du bédéiste Joann Sfar, qui y tient le rôle de Brassens, ce biopic sur l’homme à la tête de chou propose un casting de rêve: Laetitia Casta en Brigitte Bardot, Anna Mouglalis en Juliette Gréco, Sara Forestier en France Gall, Yolande Moreau en Fréhel et Philippe Katerine en Boris Vian. Le plus que ressemblant Éric Elmosnino et la regrettée Lucy Gordon forment le couple mythique Gainsbourg-Birkin. (12 mars)

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À surveiller /

Lucky Luke
de James Huth
Le 29 janvier

L’Affaire Farewell
de Christian Carion
Le 29 janvier

Romaine par moins 30
d’Agnès Obadia
Le 12 février

The Wolfman
de Joe Johnston
Le 12 février

Le Petit Nicolas
de Laurent Tirard
Le 19 février

Oscar et la dame rose
d’Éric-Emmanuel Schmitt
Le 26 février

La Dernière Fugue
de Léa Pool
Le 26 février

Les Signes vitaux
de Sophie Deraspe
Le 12 mars

Green Zone
de Paul Greengrass
Le 12 mars

Clash of the Titans
de Louis Leterrier
Le 26 mars

Repo Man
de Miguel Sapochnik
Le 2 avril

Nowhere Boy
de Sam Taylor Wood
Le 2 avril

Wall Street 2: Money Never Sleeps
d’Oliver Stone
Le 23 avril

Micmacs à tire-larigot
de Jean-Pierre Jeunet
Le 23 avril

Le Journal d’Aurélie Laflamme
de Christian Laurence
Le 23 avril

A Nightmare on Elm Street
de Samuel Bayer
Le 30 avril

Letters to Juliet
de Gary Winick
Le 7 mai

Takers
de John Luessenhop
Le 14 mai