Patrick Boivin / Vidéastes recherché-es : Un vingt généreux
Cinéma

Patrick Boivin / Vidéastes recherché-es : Un vingt généreux

Patrick Boivin, le Psychopat de Phylactère Cola, sera de la soirée spéciale 20e anniversaire de Vidéastes recherché-es. Flash-back et avant-coureurs d’un ancien participant.

Pour sa 20e édition, qui s’étendra exceptionnellement sur six jours, soit du 16 au 21 novembre, Vidéastes recherché-es propose plus d’activités que jamais. On pourra, bien sûr, y découvrir les films en compétition, regroupés sous deux catégories, Professionnels et Jeunes créateurs, réunissant respectivement 6 et 27 des quelque 200 courts métrages reçus. Il y aura aussi des 5 à 7, des spectacles de fin de soirée (Crazy Crawleuses, aRTIST oF tHE yEAR), des expositions et une classe de maître avec Nicolas Brault (également membre du jury).

Mais encore, le festival offre une imposante programmation hors concours, comprenant des sélections de Prends ça court!, Spirafilm, Antitube, le festival Off-Courts de Trouville, Vidéo Femmes, Kinomada et du commissaire invité Patrice Doré, ainsi qu’une soirée spéciale 20 ans de courts métrages, où seront projetées des oeuvres de professionnels ayant déjà participé à l’événement, c’est-à-dire Hélène Florent, Frédérick Tremblay, Ricardo Trogi, Nicolas Brault, Annie Baillargeon, Daniel Faubert, Pierre-Luc Lafontaine et Patrick Boivin, qui a bien voulu nous donner ses impressions.

"Ça avait été difficile pour l’ego, se rappelle-t-il à propos de son passage à Vidéastes. Il y avait une vingtaine de films en compétition et une quinzaine de prix et de mentions avaient été remis, mais on n’avait rien gagné. Par contre, après, j’ai décidé d’embarquer dans l’administration de l’événement. Pendant plusieurs années, j’ai participé, avec La Bande vidéo, à structurer le concours. Et j’ai fait une émission à Télé-Québec qui dressait le bilan de ces éditions."

Bref, même si Vidéastes n’a pas vraiment eu d’impact sur sa carrière, il a rapidement compris que le concours pouvait en aider d’autres à percer dans le domaine. "Même aujourd’hui, alors qu’on peut diffuser sur Internet et toucher le monde entier, il reste important d’avoir un festival qui considère davantage les premières oeuvres et de pouvoir présenter son film devant un public, soutient-il. Il s’agit d’une bonne façon d’apprendre, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas."

Sans compter que Vidéastes favorise les échanges entre artisans du milieu, qu’ils soient de la relève ou plus expérimentés. Par exemple, il y a lui-même donné un atelier l’an dernier. "Pour parler de mon parcours et, d’une certaine façon, montrer que n’importe qui peut y arriver, qu’il faut juste être patient et y mettre l’énergie, résume-t-il. Ce genre d’activités représente un gros plus."

Lors de la soirée 20e anniversaire, il présentera Ça pis tout l’reste (Québec Gold 2008), dépeignant la relation amoureuse d’un couple dans la trentaine. Cette histoire fera d’ailleurs l’objet de son premier long métrage, actuellement en tournage. "Un travail cinématographique très épuré", qui tranchera avec le jeu plastique du court métrage et de plusieurs de ses films diffusés sur YouTube. En attendant, il nous donne rendez-vous le 17 novembre, à la salle Multi.

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