Rentrée 2011 / cinéma international : Le passé revient
Cinéma

Rentrée 2011 / cinéma international : Le passé revient

Tour à tour romantique, ludique, horrifique, politique et nostalgique, le cinéma international a de quoi satisfaire les plus exigeants spectateurs.

Drive de Nicolas Winding Refn
Récipiendaire du Prix de la mise en scène à Cannes, Drive, du réalisateur danois Nicolas Winding Refn (la trilogie Pusher), met en scène le stoïque Ryan Gosling dans la peau d’un cascadeur professionnel qui se transforme, la nuit, en coursier pour la mafia. Lui donne la réplique la charmante Carey Mulligan, en voisine mariée au mauvais garçon. Film de poursuites automobiles spectaculaires aux effets gore, ce que certains surnomment déjà le The Fast and the Furious pour intellos plaira sans doute à bon nombre de cinéphiles à la recherche d’une forte dose d’adrénaline.
Le 16 septembre.

Restless de Gus Van Sant
Évoquant à la fois Harold et Maude et Love Story, Restless de Gus Van Sant est une charmante réflexion sur la mort où l’on suit l’amour naissant entre un orphelin (Henry Hopper, fils de Dennis) et une jeune fille atteinte d’un cancer du cerveau (Mia Wasikowska). Avec un tel sujet, il aurait été facile de sombrer dans le mélo, le pathos, or, Van Sant et le scénariste Jason Lew ne l’effleurent même pas. De fait, Restless s’avère un joli hymne à la vie où les talentueux Wasikowska et Hopper forment un couple des plus ravissants.
Le 30 septembre.

The Ides of March de George Clooney
Adaptation de la pièce Farragut North de Beau Willimon, The Ides of March, de et avec George Clooney (Good Night, and Good Luck), s’intéresse aux coulisses du pouvoir lors des élections présidentielles en suivant l’évolution d’un jeune idéaliste (Ryan Gosling) attaché à la campagne d’un aspirant à la présidence (Clooney) qui sera courtisé par le parti adverse. Tel que son titre, renvoyant à l’assassinat de Jules César, l’indique, complots, coups bas, manipulations et trahisons seront au menu. Paul Giamatti, Philip Seymour Hoffman, Jeffrey Wright, Marisa Tomei et Evan Rachel Wood font partie de l’épatante distribution.
Le 14 octobre.

La piel que habito de Pedro Almodóvar
Thriller à l’esthétique soignée, quasi clinique, où l’on reconnaît bien la griffe du brillant Madrilène, La piel que habito met en scène un savant fou (Antonio Banderas, portant solidement le film sur ses épaules) qui, depuis la mort de sa femme gravement brûlée dans un accident de voiture, se livre secrètement à des recherches sur la greffe de peau et les manipulations transgéniques. Protégé du monde extérieur par sa redoutable domestique (Marisa Paredes), l’homme a pour cobaye une ravissante jeune femme ressemblant étrangement à sa défunte épouse (Elena Anaya). Pedro Almodóvar entretient savamment le mystère alors que se développe sous nos yeux une histoire d’amour on ne peut plus tordue sur fond de mélodrame.
Le 28 octobre.

The Artist de Michel Hazanavicius
Intégré à la compétition du Festival de Cannes à la dernière minute, The Artist de Michel Hazanavicius a causé toute une surprise lors de la cérémonie de clôture, alors que Catherine Deneuve a remis le prix d’interprétation masculine à l’éblouissant Jean Dujardin – Piccoli, Penn et Joeystarr ayant été les favoris de la course. Film muet en noir et blanc, ce bel exercice de style dépeint le déclin d’un acteur (Jean Dujardin, très Douglas Fairbanks) à l’arrivée du parlant en 1927, alors qu’une starlette (Bérénice Bejo en mode Clara Bow) conquiert Hollywood.
Le 23 novembre.

The Iron Lady de Phyllida Lloyd
Apprendre que le biopic consacré à Margaret Thatcher avait été confié à la réalisatrice de Mamma Mia! n’avait rien de rassurant. Heureusement, dès que les photos de la grande Meryl Streep apparaissant sous les traits de la dame de fer ont circulé, on a recommencé à mieux respirer. Se concentrant autour des jours précédant la guerre des Malouines en 1982, The Iron Lady brosse un portrait de la redoutable politicienne qui a dû faire plusieurs sacrifices pour accéder au pouvoir. L’excellent Jim Broadbent fait face à Streep dans le rôle de Denis Thatcher. Espérons que les politiques thatchériennes inspirent davantage Phyllida Lloyd que les chansons d’ABBA…
Le 16 décembre.

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn de Steven Spielberg
Adapté en 1962 et en 1992 en dessins animés, ce 11e tome des aventures du célèbre personnage créé par Hergé reprend vie sous la direction de Steven Spielberg grâce à la technique de captation de mouvements. Derrière ces images de synthèse se cachent Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Haddock), Simon Pegg (Dupont), Nick Frost (Dupond), Daniel Craig (Rackham le Rouge) et Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad).
Le 23 décembre.

ooo

Dans la mire /

Septembre

La conquête
de Xavier Durringer
Le 9 sept.

Contagion
de Steven Soderbergh
Le 9 sept.

De vrais mensonges
de Pierre Salvadori
Le 9 sept.

Straw Dogs
de Rod Lurie
Le 16 sept.

Moneyball
de Bennett Miller
Le 23 sept.

50/50
de Jonathan Levine
Le 30 sept.

Dream House
de Jim Sheridan
Le 30 sept.

Octobre

Footloose
de Craig Brewer
Le 14 oct.

The Three Musketeers
de Paul W.S. Anderson
Le 14 oct.

Tinker, Tailor, Soldier, Spy
de Tomas Alfredson
Le 18 oct.

Anonymous
de Roland Emmerich
Le 28 oct.

The Rum Diary
de Bruce Robinson
Le 28 oct.

Novembre

L’homme qui voulait vivre sa vie
d’Éric Lartigau
Le 4 nov.

Puss in Boots
de Chris Miller
Le 4 nov.

J. Edgar
de Clint Eastwood
Le 9 nov.

Hugo
de Martin Scorsese
Le 23 nov.

Les neiges du Kilimandjaro
de Robert Guédiguian
Le 25 nov.

Décembre

Coriolanus
de Ralph Fiennes
Le 2 déc.

The Descendants
d’Alexander Payne
Le 16 déc.

Mission: Impossible – Ghost Protocol
de Brad Bird
Le 16 déc.

Pina
de Wim Wenders
Le 16 déc.

Sherlock Holmes: A Game of Shadows
de Guy Ritchie
Le 16 décembre

War Horse
de Steven Spielberg
Le 30 décembre