Festival international du film pour enfants de Montréal : Du ciné en cadeau
Cinéma

Festival international du film pour enfants de Montréal : Du ciné en cadeau

Du 3 au 11 mars, le Cinéma Beaubien accueille le 15e Festival international du film pour enfants de Montréal.

Dimanche dernier, lors de la cérémonie d’ouverture du FIFEM où l’on présentait Les contes de la nuit, l’acteur Joël Legendre a avoué avoir accepté d’être parrain de la 15e édition « parce qu’un parrain donne des cadeaux et que le genre de cinéma que l’on présente à ce festival est le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à nos enfants ».

Durant la semaine de relâche, les parents auront l’embarras du choix pour leur marmaille puisque le FIFEM propose cette année 38 moyens et longs métrages, de même que 30 courts métrages, en provenance de 23 pays. « Des films où il n’y a pas de frontières, pas de limites, comme l’imaginaire des jeunes spectateurs », tel que l’a expliqué fièrement la présidente et directrice générale Jo-Anne Blouin.

Créatures hirsutes (Alfie le loup-garou de Joram Lürsen, 6 et 9 mars), détectives en herbe (Koko et les fantômes de Daniel Kusan, 7 et 8 mars), jeunes tourtereaux (Jorgen + Anne = ¤ d’Anne Sewitsky, 6 et 8 mars) et gnomes (le film de clôture Le secret de la montagne bleue de Roar Uthaug et Katarina Launing, 11 mars) se trouvent parmi les personnages à découvrir au sein de la programmation variée.

Enfin, grâce au volet Second regard sur nos p’tites vues, les jeunes cinéphiles pourront se familiariser, si ce n’est déjà fait, avec le cinéma d’ici en présence des artisans des films. Parmi ceux-ci, Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau (8 mars), qui a déjà conquis plus de 25 pays. Bon festival!

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Les contes de la nuit

Six historiettes composent ce cinquième long métrage de Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière, Princes et princesses), qui revient ici à ses premières amours, les ombres chinoises, lesquelles prennent étonnamment vie en 3D. Chaque soir, un vieux technicien et ses deux jeunes assistants (voix de Michel Elias, Julien Beramis et Marine Griset) se font leur cinéma en voyageant de l’Amérique aztèque à l’Afrique noire, en passant par la Chine ancestrale et la France médiévale. Tour à tour bon enfant, fantaisistes, amusants, tendres et cruels, ces contes nocturnes ravissent l’oeil avec leurs gracieuses silhouettes se détachant délicatement sur fond de textures exquises et de couleurs chatoyantes. Si les transitions entre les contes finissent par alourdir le film, l’ensemble ne s’avère pas moins captivant. En salle le 2 mars; les 3 et 4 mars et du 5 au 11 mars au FIFEM.