Regard sur le court : Regard sur Regard
Et c’est parti pour une 16e édition du festival Regard sur le court au Saguenay. Préparez-vous à en avoir plein la vue!
C’est bien connu de ceux et celles qui s’intéressent de près au milieu: le monde du court métrage est en constante ébullition. De plus, avec l’avènement du numérique, qui a en quelque sorte démocratisé la pratique cinématographique, les talents émergents apparaissent toujours en plus grand nombre, et force est de constater que le septième art a de très beaux jours devant lui.
D’ailleurs, dans une entrevue qu’elle nous avait accordée il y a quelques semaines, la porte-parole de la 16e édition du festival Regard sur le court, Sophie Cadieux, parlait avec enthousiasme des cinéastes prometteurs qu’elle avait eu la chance de découvrir grâce au court métrage.
Maintenant, afin de vous mettre l’eau à la bouche, voici une fine sélection d’événements à ne pas manquer lors de ces festivités que l’on prévoit déjà inoubliables.
Parlons cinéma
Regard sur le court est une occasion en or d’échanger avec les artisans de notre cinéma. Il est aussi possible d’assister à des tables rondes où ceux-ci s’expriment à propos des différentes réalités de l’industrie.
Lors de l’activité Terrain de jeu, l’animateur Philippe Belley amènera plusieurs personnalités à partager leurs impressions et leurs expériences quant au métier d’acteur. On y traitera non seulement des façons de les diriger, mais aussi des facteurs qui guideront les producteurs à préférer un comédien à un autre. Puisque la discussion sera alimentée par les réalisateurs Sébastien Pilote et Myriam Verreault ainsi que les comédiens Jean-Pierre Bergeron et Sophie Cadieux, cette rencontre promet d’être fascinante.
À noter aussi qu’une classe de maître sera dirigée par nul autre que le réalisateur de renommée internationale Jean-Marc Vallée. En effet, celui à qui l’on doit C.R.A.Z.Y. et plus récemment, Café de Flore, se prêtera à l’exercice de partager ses connaissances et ses observations du milieu cinématographique avec les personnes présentes.
Comme aux Oscar
Ce seront 10 programmes, totalisant plus de 10 heures de courts métrages, auxquels les jurys devront se soumettre afin de choisir les grands lauréats de cette édition. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment des productions provenant des quatre coins du monde, mais aussi celles de nombreux créateurs québécois.
Par exemple, le film Trotteur (Jutra 2012 du meilleur court métrage) d’Arnaud Brisebois et de Francis Leclerc sera en compétition au même titre que 12 hommes en tabarnak du réalisateur Jean-François Leblanc. On pourra aussi assister à plusieurs premières mondiales lors de ces projections, comme Première neige de Michaël Lalancette ou Le vol du goéland de Philippe Arsenault.
Parallèlement à la compétition officielle, une autre se tiendra conjointement avec Regard sur le court et mettra à contribution de jeunes réalisateurs étudiants du collégial. Même si De l’âme à l’écran fait officiellement partie de la programmation du festival pour la première fois, cette compétition en est déjà à sa neuvième édition.
Il faut savoir qu’au départ, celle-ci avait vu le jour grâce à des étudiants du Cégep de Jonquière et qu’au fil des années, c’est maintenant quatre autres établissements qui y participent également, soit les cégeps de Matane, Rimouski, Carleton et Rivière-du-Loup.
Regard en vrac
Les amateurs d’épouvante et de bizarreries seront heureux d’apprendre qu’une séance destinée aux films de genre aura lieu le 15 mars au Sous-bois. Les cinéphiles mélomanes risquent fort d’être comblés avec Groupie (16 mars au Petit Théâtre de l’UQAC), une projection musicographique où vous pourrez voir le déroutant Misteur Valaire – Le grand événement.
Jusqu’au 18 mars
En différents lieux
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Dans leur caméra
SOPHIE CADIEUX – Lorsqu’on questionne Sophie Cadieux à propos de ses coups de coeur à venir au festival, elle nous répond sans hésiter que dans le peu de temps que lui laissera son rôle de porte-parole, les deux Panorama (où le cinéma des pays nordiques sera à l’honneur) captiveront énormément son attention. "On parle souvent de nos films que l’on exporte à travers le monde, mais le cinéma nous permet aussi de découvrir d’autres facettes du monde. Je trouve vraiment fascinante l’approche cinématographique qu’ils ont adoptée là-bas et il y a un parallèle très intéressant à faire avec celle du Québec de par leur nordicité. J’ai déjà eu la chance de voir le film Skallaman et c’est une comédie musicale où j’ai vraiment ri!"
RÉMI-PIERRE PAQUIN – Il a été porte-parole de la 12e édition de Regard sur le court. Il a aussi participé à plusieurs des films improvisés, dont le tout premier de l’histoire de Regard. Voilà maintenant que Rémi-Pierre Paquin poursuit son histoire d’amour avec le festival et cette année, il agit même à titre d’ambassadeur. On le verra encore une fois dans le film improvisé, il animera la soirée de cinéma de genre et enfin, il fera partie du jury pour De l’âme à l’écran. Et si Rémi-Pierre se trouvait une petite heure de liberté lors du festival, qu’irait-il voir? "Je n’ai même pas regardé la programmation. Écoute, j’y vais les yeux bandés et je ne suis pas du tout inquiet avec ça. Regard se démarque des autres festivals pour la variété des films qui sont présentés et jusqu’ici, je n’ai jamais été déçu."