Huit variations sur le thème de la famille : Familles, je vous aime
Cinéma

Huit variations sur le thème de la famille : Familles, je vous aime

Afin de célébrer la crème de ses courts métrages, Travelling propose Huit variations sur le thème de la famille.

Le court métrage se faisant trop rare sur nos grands écrans, comment ne pas accueillir avec joie l’initiative de la boîte de distribution et de diffusion Travelling de permettre aux cinéphiles d’en découvrir huit ayant ravi le public dans différents festivals?

Avec un thème aussi rassembleur que celui de la famille, Travelling s’est ainsi permis d’explorer différents registres, quitte à bousculer quelque peu le spectateur. Ainsi, l’austère et bouleversant Ce n’est rien, de Nicolas Roy, met en vedette Martin Dubreuil dans le rôle d’un père découvrant que sa fille est victime de violence sexuelle.

Tout aussi sobre et touchant, Gilles, de Constant Mentzas, traite de la dure réalité d’une vieille dame (Hélène Loiselle) souhaitant placer son fils déficient intellectuel (Réjean Lefrançois) en centre d’accueil. Dans le déchirant Un ange passe, d’Antonin Monmart, Julie McClemens incarne une mère en détresse.

Porté par la musique d’Ariane Moffatt, Ne pas reculer, de Dominique Laurence, offre le portrait à la fois tendre et mélancolique d’un père (Paul Ahmarani) ayant la garde partagée de son fils. Afin de pimenter la sélection, le décalé Score, de Lawrence Côté-Collins, propose une grinçante réflexion sur la sexualité à travers les interrogations d’un jeune couple (Léa Traversy et Guillaume Cyr) et les observations des parents de la jeune femme (Gaston Lepage et Micheline Lanctôt).

Complètent la programmation Dans la neige, d’Alexis Fortier-Gauthier, sur la grossesse d’une adolescente, Le poids du vide, d’Alain Fournier, sur le deuil d’un enfant, et M’ouvrir, d’Albéric Aurtenèche, sur la détresse de l’adolescence.