Festival international de cinéma Vues d'Afrique : Quêtes sociales
Cinéma

Festival international de cinéma Vues d’Afrique : Quêtes sociales

Du 27 avril au 6 mai se tiendra le Festival international de cinéma Vues d’Afrique.

Pour sa 28e édition, le Festival international de cinéma Vues d’Afrique présentera une centaine de films: des fictions, courts-métrages et documentaires issus de 39 pays, dont 26 d’Afrique et des régions créoles.

Cette année, l’événement ouvre le bal avec 30 degrés couleur, film français tourné en Martinique. Après La première étoile, le réalisateur-comédien Lucien Jean-Baptiste, qui tient ici le premier rôle, s’est associé à Philippe Larue pour réaliser cette comédie sur fond de carnaval antillais et de retour aux sources pour le personnage principal et sa fille. Patrick, célèbre historien un peu strict et vivant à Paris, retourne, après 30 ans d’absence, dans son île natale pour voir sa mère mourante. À son arrivée, il est accueilli par Zamba, joué par Édouard Montoute, son excentrique ami d’enfance ne vivant que pour le carnaval et qui l’aidera à renouer avec ses racines.

Toujours dans les Îles, mais dans un tout autre registre, le film Toussaint Louverture de Philippe Niang amène le spectateur dans une longue (3 heures) reconstitution historique. Esclavage, révoltes et coups de canon sont au programme pour découvrir la vie romancée de cet acteur majeur de l’indépendance haïtienne.

Rif et Casa

Cette année, le Maroc est représenté par plusieurs oeuvres de fiction relatant les réalités sociales vécues par des personnages en quête de liberté et de changement. Un des coups de coeur des membres de l’équipe de sélection du festival, Majid de Nassim Abassi, suit un jeune orphelin à la recherche d’une photo de ses parents morts dans un incendie et dont il a oublié le visage. Les spectateurs pourront aussi suivre Aya, une jeune femme prête à tout pour vivre le grand amour et défier les traditions dans L’amante du Rif de Narjiss Nejjar.

En clôture de festival, la réalisatrice Leïla Kilani montre Badia et ses amies, toutes petites délinquantes volant et mentant pour fuir leur quotidien d’ouvrières à Tanger. Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2011, Sur la planche est le premier long métrage de fiction de cette journaliste indépendante marocaine qui a aussi réalisé le documentaire Tanger, le rêve des brûleurs.

Du 27 avril au 6 mai, au Cinéma Impérial et à Excentris
www.vuesdafrique.org