![Des femmes : Sombrer dans l'hystérie](https://voir.ca/voir-content/uploads/medias/2007/03/67837_4;1920x768.jpg)
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Des femmes : Sombrer dans l’hystérie
Jean-Thomas Tremblay
Triste discours que celui qui découle du cycle Des femmes. Les héroïnes de Sophocle deviennent, dans ce triptyque signé Wajdi Mouawad, purement hystériques. S’enduisant le corps d’eau et de terre, Déjanire et Antigone se font nature et irrationalité, un motif lassant ratifié par une scène troublante dans laquelle Électre se couvre le visage d’un rouge à lèvres qui la réduit au grotesque de la démence. Les sobres costumes d’Isabelle Larivière sont plus contemporains que le traitement du propos, d’ailleurs mal servi par une traduction de Robert Davreu au souffle intermittent. Plus le choeur hurle, plus une question s’impose: pourquoi Des femmes si lesdites femmes y sont assujetties à un cadre si archaïque?