Hotel Transylvania : Le bal des monstres
Cinéma

Hotel Transylvania : Le bal des monstres

Premier film de Genndy Tartakovsky, Hotel Transylvania met en scène des monstres sympathiques se la coulant douce à l’abri des affreux êtres humains.

Propriétaire d’un somptueux hôtel fréquenté par les monstres et interdit aux humains, Dracula (voix d’Adam Sandler) craint de voir sa fille de 118 ans (Selena Gomez) s’émanciper à l’arrivée impromptue d’un jeune voyageur (Andy Samberg).

Rompu à l’art du dessin animé pour la télé, Genndy Tartakovsky (Dexter’s Laboratory, The Powerpuff Girls, Star Wars: Clone Wars) signe pour les studios Sony Pictures Animation (Open Season) un premier long métrage qui, malgré ses qualités, fait quelque peu pâle figure auprès des productions de Pixar (WALL-E, Finding Nemo, Toy Story) ou de DreamWorks (Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda).

De fait, pour raconter ce récit simpliste sur la tolérance et l’acceptation, l’équipe constituée de deux scénaristes et de trois idéateurs n’a pas su mettre à profit toute la richesse qu’offrait le cinéma d’horreur. Certes, les références aux films de la Hammer ne manquent pas et s’avèrent très amusantes, mais trop tôt dans Hotel Transylvania l’humour peu subtil de Sandler prend le dessus – il faut dire que ce dernier est également l’un des producteurs exécutifs du film.

Côté animation, on ne peut dire que l’exécution égale celle d’un John Lasseter (A Bug’s Life) ou d’un Brad Bird (Ratatouille). Ainsi, le rythme est parfois si trépidant, si survolté (3D oblige?) que le tout se transforme en un magma de couleurs, de formes et de textures aux contours informes. Pour couronner le tout, quoi de mieux (de pire?) que la sempiternelle finale où tout le monde chante et danse?

En salle le 28 septembre