On ne saurait vous recommander de (re)voir la magistrale trilogie The Lord of the Rings de Peter Jackson avant de découvrir ce premier volet de l’adaptation de Bilbo le Hobbit de J.R.R. Tolkien tant celui-ci souffrira inévitablement de la comparaison. N’allez cependant pas croire que les aventures de Bilbo (Martin Freeman, attachant), de Gandalf (Ian McKellen, solide) et de Thorin (Richard Armitage, fougueux) et ses 12 nains ne valent pas le détour.

Dans cet imposant spectacle, les orques, les trolls et les gobelins apparaissent plus vrais que nature. Il en va de même pour Gollum, interprété impeccablement par Andy Serkis, dans la scène la plus mémorable du film.

L’erreur était de transposer ce roman jeunesse en trois volets, comme l’imposaient les trois denses tomes des tribulations de la Communauté de l’Anneau campées 60 ans plus tard. Ainsi, le récit s’en trouve dilué inutilement, et le rythme, plus que fastidieux. (M. Dumais)