FIFA : Féminin pluriel
Cette semaine au FIFA, on vous propose trois portraits de femmes exceptionnelles.
Amy Winehouse – The Day She Came to Dingle
Emportée à 27 ans, la chanteuse Amy Winehouse possédait une voix d’une puissance et d’une maturité étonnantes. Lors de son passage à l’émission de télé Other Voices, tournée à Dingle, dans le fin fond de l’Irlande, quelques spectateurs ont pu la voir offrir un court mais bien senti spectacle intimiste. Réalisée par Maurice Linnane, cette captation scénique est entrecoupée des propos d’une Amy Winehouse allumée et généreuse parlant de son amour du jazz, du R&B et du hip-hop, et des témoins de cette soirée mémorable. Un sincère hommage au génie de la disparue. (16 mars, 18h30, Cinquième Salle, présenté avec Atom Heart Mother d’Andy Sommer)
Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie
Elle rêvait d’être chanteuse et danseuse. Lorsque Pialat lui offre un rôle dans À nos amours, elle ne saisit pas tout à fait l’impact que cela aura sur sa vie, sa carrière et sa famille. Visage incontournable du cinéma français, la lumineuse Sandrine Bonnaire se livre en toute simplicité à la caméra de Juliette Cazanave. Plongeant dans ses souvenirs, elle revient sur son parcours d’actrice alors qu’elle tourne son premier long métrage de fiction, J’enrage de son absence. Un portrait chaleureux et respectueux d’une petite fille issue d’une nombreuse fratrie, qui voulait qu’on la remarque. (16 mars, 21h, Salle Claude-Jutra, présenté avec Il était une fois… les enchaînés de David Thompson)
Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux
Née à Kobe, où elle a passé les cinq premières années de sa vie, la romancière Amélie Nothomb s’est toujours sentie plus japonaise que belge. De retour dans son pays natal après 15 ans d’absence, elle revisite non sans émotion les lieux de sa jeunesse, tandis que Luca Chiari la suit discrètement à distance. Entre ses pérégrinations, Nothomb, prisonnière de son personnage excentrique, livre toutefois des confidences 1000 fois révélées à l’écrit, notamment dans La métaphysique des tubes et Stupeur et tremblements, et à la caméra. Sympathique, émouvant, mais peu instructif. (17 mars, 16h, Grande Bibliothèque, présenté avec Goa Xingjian, celui qui marche seul de Leïla Férault-Levy)