Cinéma en 2014 / Nos TOPS 3 des films québécois, américains et internationaux
De Boyhood à Mommy en passant par Grand Budapest Hotel et Les combattants, voici notre palmarès des films de l’année 2014.
LE TOP 3 CINÉMA QUÉBÉCOIS
Mommy
Xavier Dolan propose son œuvre la plus achevée, atteignant de hauts sommets d’émotion et créant un trio de personnages aux relations complexes et passionnantes, dans un écrin cinématographique stylisé.
Alex marche à l’amour
Beau film alliant la poésie de Miron aux paysages abitibiens et surtout à ses habitants, il aura aussi permis de découvrir le comédien Alexandre Castonguay, dont la présence lumineuse irradie ce documentaire pas comme les autres.
Tu dors Nicole
Stéphane Lafleur offre avec ce film impressionniste en noir et blanc un regard attendri, rigolo et décalé sur l’été d’une vingtenaire écartelée entre l’adolescence et les débuts de la vie adulte.
LE TOP 3 CINÉMA AMÉRICAIN
Boyhood
Fable philosophique sur le passage du temps et l’apprentissage de la vie adulte sur fond familial aussi tendre qu’explosif, Boyhood est un film touchant et fécond, malgré ses dehors anecdotiques.
The Grand Budapest Hotel
Loufoque, coloré et rythmé, comme le sont toujours les films de Wes Anderson, ce bijou cinématographique explore une Europe en pleine mutation dans l’entre-deux-guerres.
Birdman
Se moquant intelligemment d’une culture des superhéros et du règne de l’instantanéité, ce film d’Alejandro González Iñárritu est une comédie critique et humaine dont on se souviendra longtemps.
LE TOP 3 CINÉMA INTERNATIONAL
Les combattants
Premier long métrage de Thomas Cailley, qui a tout raflé à la dernière Quinzaine des réalisateurs, Les combattants est une puissante fable sur la jeunesse.
Pride
Dans un contexte assez hostile en Angleterre, des militants homosexuels décident de manifester leur solidarité pour un petit village minier. Un vibrant choc des cultures.
La Vénus à la fourrure
Huis clos opposant un metteur en scène et une actrice aux multiples visages, le plus récent film de Roman Polanski, adapté d’une pièce de David Ives, est parcouru d’une tension à couper au couteau et d’un passionnant sous-texte féministe.
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