OSHEAGA 2014 | Jour 3: Vance Joy, AFI & Lorde | Citadine multicolore

Retour sur mon ultime et dernière journée de cette 9^e édition d’Osheaga dont les billets avaient déjà été tous vendus!

Vance Joy

D’emblée, on peut dire que la programmation d’evenko a commis un peu la même erreur que pour Of Monsters and Men en 2012. Comme pour OFAM, Vance Joy n’était qu’un petit groupe très peu connu au moment de monter la programmation et de faire l’horaire, ils ont donc été placés sur la petite Scène des Arbres. Entre temps, le groupe a connu un énorme succès avec sa chanson «Riptide», ce qui a eu pour effet d’amener une foule monstre (la plus grosse selon les gens de Galaxie présents sur les lieux). Idéalement, on aurait plutôt vu Vance Joy sur la Scène Verte ou mieux encore, l’une des deux scènes majeures du Festival.

Le groupe australien, dont le premier album complet sortira à l’automne, connaît un succès incroyable depuis la sortie de leur EP en 2013. Vance Joy propose des refrains entrainants, des rythmes festifs et la voix de James Keogh se rapproche parfois de celle de Marcus Mumford (Mumford and Sons).

Hier, à la petite Scène des Arbres, la foule a eu droit à une belle prestation de la part du groupe. Quelques nouvelles chansons ont été présentées, mais celles que l’on retient particulièrement sont sans contredit «From Affar», «Snaggletooth» et bien sûr «Riptide», dont les refrains ont été chantés avec plaisir par la foule déjà conquise.

AFI

Aussi imprévisible cela peut-être, le groupe de emo-punk, AFI, avait réussi à se faufiler au milieu de la programmation d’Osheaga. Étrange ajout étant donné que la formation sera de retour au parc Jean-Drapeau pas plus tard que le 23 août avec Linkin Park et 30 Seconds to Mars. Reste que ce groupe était l’un de mes préférés lorsque j’étais adolescente et qu’il me faisait donc un très grand bonheur de me retrouver devant la Scène Verte le temps de quelques chansons.

Je dois dire d’ailleurs qu’AFI a offert l’une de meilleures prestations que j’ai vu de tout mon weekend. Davey Havock est littéralement une bête de scène et ne se gêne pas pour aller à la rencontre de ses fans en s’aventurant au milieu de la foule pour la faire chanter.

Soyons réalistes, AFI n’a pas sorti de bon matériel depuis Decemberunderground. Heureusement pour les gens présents, le groupe a principalement offert des chansons tirées de leur vieux répertoire: «Girls Not Grey», «Love Like Winter», «The Leaving Song, part II» et en guise de finale, leur méga succès «Miss Murder».

Après plusieurs années d’absence à Montréal, il était bon de revoir Davey Havock et sa bande en spectacle. Si bon, que j’ai envie de retourner les voir à courant du mois d’août!

Half Moon Run

Si j’avais un groupe a nommé qui semble TOUJOURS avoir plaisir énorme à jouer sur scène, je nommerais sans hésitation Half Moon Run. Sans blague, à chaque fois que j’ai assisté à une performance du groupe, ce que je remarque le plus ce sont les sourires que les membres s’échangent entre eux et ceux qu’ils adressent à la foule. HMR avance pas à pas dans le paysage musical et c’est sans raccourcis ni détours que le groupe a réussi à atteindre l’endroit où il est maintenant. L’ascension de HMR est une fierté locale et il est toujours bon de revoir un groupe qui a commencé en bas de l’échelle donner une prestation devant une marre de gens.

Le groupe a offert une multitude de chansons tirées de leur premier album, Dark Eyes, paru en 2012. À plusieurs reprises, HMR s’est adressé à la foule pour la remercier d’être présente pour eux et de les avoir supportés comme elle l’a fait. Le groupe a d’ailleurs dédié la chanson «Need It» à la ville de Montréal. HMR a terminé sa performance avec «Full Circle» dont la foule s’est empressée de chanter toutes les paroles! Un beau moment!

Lorde

Ella Maria Lani Yelich-O’Connor, mieux connu sous le pseudonyme Lorde, a offert une sacrée belle prestation hier devant une foule qui ne demandait que ça. La jeune néozélandaise a offert une performance d’une heure bien serrée où elle s’est déhanchée à sa manière en nous interprétant «Glory and Gore», «Tennis Court», «White Teeth Teen», «Buzzcock Season», «Ribs» et son succès «Royals».

À plusieurs moments durant le spectacle elle a remercié ses fans et s’est confié au sujet de la difficulté d’être une adolescente (elle n’a que 17 ans !) et à quel point écrire a été, pour elle, libérateur. Un moment rempli d’humilité et particulièrement touchant, mais qui prouve à quel point cette jeune artiste ira loin dans sa carrière.

Encore plus d’Osheaga!

Pour mes retours sur les jours 1 et 2, par ICI!

Pour lire le dossier de ma collègue Valérie Therrien, c’est ICI!