BloguesClémence Risler

Decemberists et Hot Chip

Dimanche soir, après avoir vu plus d'une dizaine d'artistes sur scène en moins d'une semaine, j'étais plutôt crevée et disons, pas trop enthousiaste à l'idée de mettre le nez dehors pour une autre virée de spectacles. Pourquoi me faire ainsi violence alors que j'aurais pu rester chez moi, bien tranquille, à écouter la télévision et à me coucher tôt? Et ma réflexion allait même plus loin: pourquoi au fond s'acharner à voir des artistes en spectacle quand on peut simplement se contenter d'écouter leurs disques?
Mais à l'agenda, le 5 novembre était une journée bien chargée: les Decemberists se pointaient au Métropolis et Hot Chip à la Sala Rossa et, malgré mes remises en question existentielles, je ne voulais manquer ni l'un, ni l'autre.

 
Hot Chip
Photo: Jason Manning

Dans les deux cas, je ne fut pas déçue. D'un charisme impressionnant, Colin Meloy, le chanteur des Decemberists, insuffle vit et chaleur à ses chansons et tisse avec la foule un lien des plus dynamiques. Si les gars de Hot Chip étaient loin de posséder autant de charme, ils ont toutefois déployé une énergie rendant leur électro-funk encore plus savoureux live que sur disque.
Deux groupes à ne pas manquer s'ils repassent par ici.