Ne télécharger que quelques extraits d'un album, même en payant, c'est dans bien des cas le dénaturer. C'est détourner la vision créatrice des artistes qui ont pensé l'oeuvre globalement et non en fonction de la fragmenter chanson par chanson.
Bien sûr, cette mentalité en est une artistique et n'a rien à voir avec la vision commerciale depuis longtemps basée sur les extraits radiophoniques qui mise sur des principes de consommation rapide et de produits jetables. de hits éphémères.
Le magasin en ligne américain Insound qui a longtemps résisté à emboîter le pas du téléchargement n'a plus le choix de s'y soumettre, car c'est l'une des seules manières de continuer à vendre de la musique. On y offrira donc dorénavant les albums en format mp3. Mais soyons clair: seuls les albums COMPLETS y seront disponibles.
Devendra Benhart, John Darnielle (Mountain Goats), Tim Harrington (Les Savy Fav), The Walkmen, Colin Meloy (Decemberists) et Bloc Party prennent part à cette «campagne de protection des albums» et exposent leur point de vue à travers de petites capsules vidéo qu'on peut visionner en ligne sur le site: www.savethealbum.com.
Je pense aussi qu’un album n’est pas fait pour être divisé en segments. Un disque, c’est un tout; ça a son entité propre et le diviser viendrait le dénaturer. L’artiste propose un cheminement musical et personnel. Je suis d’avis que c’est une question de respect que d’accepter une oeuvre telle qu’elle est offerte, pour ensuite mieux l’apprécier. Il faut respecter la vision de l’artiste. On ne sectionne pas une peinture en morceaux, c’est la même chose en musique!
Tout comme Sara , je suis d’avis qu’on ne devrait pas sectionner une oeuvre en partie… du moins idéalement
Surtout pour les albums qui misent davantage sur un concept tels qu’un Dark side of the moon par exemple. C,est en possédant l’album dans son entièreté qu’on apprend à connaitre la vision de son auteur.