BloguesClémence Risler

Ils ont été vus en spectacle

Jeudi soir dernier, dans un Esco plein à craquer (pas évident du haut de mes cinq pieds et un pouce et demi [et notez bien le «et demi»!]) se produisait Tricot Machine, duo composé de Catherine Leduc (chant) et de Matthieu Beaumont (chant et piano) et dont le premier album paraîtra au mois de mars (à lire à ce propos: un passage de la Scène locale du 11 janvier dernier). J'avais fait la découverte de ce groupe il y a quelques semaines et en avais été aussitôt charmée. J'aime encore plus ces jeunes gens depuis que je les ai vu sur scène avec leur énergie, leur belle maladresse, leur complicité et leur simplicité.

 
Tricot Machine

Drôles, naïves, romantiques, mélancoliques ou dramatiques, leurs pièces possèdent des ambiances et une justesse d'écriture me faisant parfois penser à M. Mono ou aux Chiens dans leurs moments les plus apaisés. Félicitons à ce titre le parolier Daniel Beaumont. Ses textes nous prouvent que la langue québécoise, avec ses accents, ses intonations, ses raccourcis, ses expressions et ses références peut avoir une magnifique portée poétique. Pas besoin de se la jouer pseudo-français, comme tant d'autres.
Leur tour de chant s'est conclu avec la chanson Les monstres (ou est-ce plutôt Le monstre?.. je ne sais trop) dans laquelle se répondent les voix des deux interprètes. Avec une succession d'images à la fois simples et fortes cette pièce traite de l'omniprésence de la peur tout au cours de nos existences. Frissons garantis.

J'ai assisté samedi à un autre spectacle, celui d'Oxford Collapse. Leur album m'avait assez plu, mais le spectacle s'est avéré plus que décevant. Ces trois gars-là ont à retravailler leur présence sur scène. Par chance, Rock Plaza Central a sauvé la mise en première partie.

Une virée à la Sala était prévue ce soir (lundi 29 janvier) pour voir The Essex Green et Camera Obscura. Malheureusement, un vilain rhume m'assaille. J'ai plutôt opté pour une soirée télé et tisane.