Si l'on se fie aux dires de Peter Hook, bassiste de la formation phare de la scène de Manchester, il se pourrait bien que l'aventure entamée en 1980 soit aujourd'hui terminée. Hook a annoncé la nouvelle lors d'une entrevue radio à laquelle il participait afin de discuter de Satellite Party, un nouveau projet auquel il prend part aux côtés de l'ancien Jane's Addiction Perry Farrel. Il blâme entre autres le guitariste Bernard Sumner de s'intéresser davantage à son autre projet appelé Electronic. Formé sur les cendres de Joy Division après que son leader Ian Curtis se fut suicidé, New Order disparaîtrait tout juste quelques jours avant la grande première cannoise du film Touching From a Distance. Réalisé par le photographe et cinéaste hollandais Anton Corbijn et basé sur une biographie écrite par la veuve de Curtis, le film qui ouvrira la Quinzaine des réalisateurs s'intéresse aux dernières années de la vie du chanteur tourmenté.
« Touching From a Distance » était le titre du bouquin de la veuve Curtis. « Control » est le titre du film en question.
Bien triste nouvelle la disparition de New Order quoiqu’il y avait longtemps qu’ils n’avaient pas fait quelque chose de potable.
Je me souviens, 1985 à 1990, tout ce qui sortait de New Order devenait automatiquement un thème musical incontournable qui jouait dans tous les bars et les clubs. Oui, il existait une époque où on pouvait aller danser dans un bar et écouter de la musique préenregistrée, sans qu’un « spineux de records » trop célèbre nous fasse chier avec des mixs trop longs et trop ennuyeux.
Je me souviens par ailleurs d’avoir assister à un spectacle Gene Loves Jezebel, New Order et un troisième groupe qui était je crois, Echo and the Bunnymen au CEPSUM de l’Université de Montréal. J’avais tellement hâte. Quel combinaison parfaite!
Que dis-je, quelle horreur! Un son terrible pour Gene. Arrive New Order. Ils sont tellement gelés qu’ils sont incapables de jouer. Le chanteur a le dos tourné à la salle et sa voix inaudible à de la peine à se rendre au micro. Exit me. C’est assez
Enfin, tout ça pour dire que j’écoute encore mes vieux 33 tours et cd de New Order. Je préfère demeurer dans la nostalgie plutôt que de vire une déception.
En passant, Electronic, c’est très bon, le combo Johnny Marr avec sa guitare unique et Bernard Sumner, c’est comme du bonbon. Une genre The Smiths sans la déprime.
Bon assez de vieilleries pour aujourd’hui.
Il est certain, que lorsque le leader du groupe, perd en quelque sorte, sa voix principale, en celui de, Ian Curtis, il devient très ardu de continuité. Donc, la disparition de, New Order, est inévitable. Triste fin en-soi, que le suicide, devait triompher de ce groupe! On aime, ou on les déteste, là n’est certes plus la question. Mais, qu’il y ait un ultime hommage, à un être humain est un geste, de lui reconnaître un certain talent. De plus, il n’est pas mauvais, d’en faire en quelque sorte, une dénonciation. Trop souvent occulté, pour des raisons «dites familiales»? Ainsi, une autre victime, de sa propre gloire semble-t-il? Mais, il planera toujours un doute.