Le Lion d’Or de Sunny Duval
Sunny Duval fait connaissance avec la salle qu’il occupera le 8 novembre prochain.
Sunny Duval a longtemps tenu une chronique dans laquelle il décrivait ses opinions et expériences sociologico-éthyliques des différents endroits distributeurs de plaisirs liquides de Montréal et des environs, si vous considérez que les environs s’étendent de Val-d’Or à la Nouvelle-Orléans.
Dans le cadre de Coup de cœur francophone, Sunny Duval et les SweetCoeurs se produiront au Cabaret Lion d’Or, mythique salle montréalaise. On a alors sans trop de gêne, piqué le concept de Sunny pour avoir son point de vue sur le Lion.
«Pour moi, c’est la plus belle salle à Montréal, pis y’a une histoire vraiment fascinante et plusieurs fantômes qui traînent dans les parages. C’est toujours un grand moment de jouer au Lion d’Or ».
Lancé de façon symbolique, le terme « fantômes » est on ne peut plus adéquat pour la salle de la rue Ontario. Selon un article parut dans la Presse relatant le 80e anniversaire du Cabaret, 4 meurtres y auraient été commis (un confirmé, au moins trois supposés). Le Lion aurait déjà été l’endroit le moins fréquentable à Montréal, repaire de pègre et de prostituées, où se promenait des cigarette girls vendant du tabac d’orchestre (c.-à-d. de la marijuana, du pot, du cannabis, de l’herbe, appelez ça comme vous voulez!).
Surpris et intéressé par les informations qu’on lui transmet (il se note d’aller lire l’article), ça ne fait que mettre du bois dans la chaudière de son attrait pour la salle. « J’aurais aimé jouer ici à toutes les époques, il s’est tellement passé de chose ici! J’aime le côté cabaret, ça évoque les filles qui vendent des cigarettes, les boas autour du cou pis les soirées burlesques. Juste le mot cabaret! Y’a tellement de magie qui apparaît avec ça. Ça va être une soirée Cabaret Sunny Duval! »
Pour Sunny, la salle influence complètement un spectacle. « C’est un show unique, qu’on fait pour le Coup de cœur francophone et le Lion d’Or va inspirer la prestation qu’on va donner ce soir-là ». La salle ni trop grande ni trop petite, la technique, la scène ni trop haute ni trop basse, les loges justes assez privées, tout influence un spectacle, en allant jusqu’aux petits détails où le Lion d’Or réussit encore une fois haut la main : « Les gens qui travaillent au bar sont sympathiques, c’est toujours essentiel pour moi. Je considère que je suis un bon client, faque j’aime ça avoir du bon service.»
Un show unique
Le show unique présenté, c’est celui qui suit son album Amour d’amour, paru cet été, où l’ex-Breastfeeders et guitar hero notoire s’éloigne un peu du rock pour aller taper dans le rhythm and blues américain des années 1950. « Ce que j’aime le plus ces temps-ci c’est le rhythm and blues qui commençait à porter ce nom là, avant de s’appeler rock’n’roll. J’aurais aimé ça jouer ici (au Lion d’Or) à cette époque là. Jouer notre répertoire d’aujourd’hui, qui est vraiment influencé du R’n’B du sud des États-Unis du début des années 1950, comme Fats Domino. Fats Domino était le plus grand vendeur de disques aux États-Unis dans les années 1950. Il aurait pu jouer ici au Lion d’Or. En fait, il a peut-être joué au Lion d’Or parce qu’il était toujours en tournée. Il retournait faire un p’tit à sa femme et il repartait en tournée! »
On dit unique parce qu’il aura avec lui ses SweetCoeurs (Mara Tremblay, Victoria Lord, Mark Hébert et Patrick Nadon) ce qui est habituel, mais il aura aussi une section de cuivres, ça c’est spécial. Mais ultimement, tous les spectacles de Sunny sont uniques : « Je ne vois pas pourquoi je ferais toujours la même intervention entre deux chansons. Ça fait aucun sens! Je suis DJ depuis 5 ans et ma femme me dit que je fais mes shows comme un DJ. Une toune finie, je dis le titre de la prochaine, les musiciens embarquent pis on part et les gens continuent de danser. »
Reste que dans une soirée comme celle de Coup de cœur, il faut tout de même un minimum de préparation, mais Sunny se garde toujours une place pour le principe Jacques Brel… juste au cas où, particulièrement au moment du rappel : « Si tu vois des vieux spectacles de Jacques Brel, ou même en plein show, les gens crient « bis »… Faque Jacques Brel refaisait la chanson. On fait ça souvent en spectacle, on revient faire une chanson qu’on a déjà faite, mais en faisait une nouvelle version. »
Nous saurons donc si le principe Jacques Brel sera appliqué, le 8 novembre prochain alors que Sunny Duval, ses Sweetcoeurs et ses cuivres, viendront faire danser le Lion d’Or, comme si on était en 1955. Ils seront précédés sur scène par la formation belge Dalton Télégramme.
Et parce qu’on pense que ça va être un moment mémorable, on vous offre pendant 48 heures, 50% de rabais à l’achat d’un billet pour Sunny Duval et SweetCuivres ! Inscrivez le code : rockmoi ici –> : http://www.coupdecoeur.ca/evenements/sunny-duval-et-les-sweetcoeurs-cuivres-dalton-telegramme/
(Offre valable uniquement pour ceux qui aiment le rock (et le R’n’B), durant 48h, sur le www.coupdecoeur.ca)
http://www.cabaretliondor.com/
SUNNY DUVAL ET LES SWEETCOEURS (+CUIVRES) + DALTON TÉLÉGRAMME
20H00, LION D’OR
1676, rue Ontario Est
MONTRÉAL (QC)