Coup de cœur francophone
Questionnaire Réseau / Saskatchewan
Coup de cœur francophone

Questionnaire Réseau / Saskatchewan

canada

Parce qu’ils travaillent souvent dans l’ombre, nous avons profité du vingtième anniversaire du réseau Coup de coeur francophone pour faire un petit portrait de nos partenaires, partout au Canada. Nous les avons donc soumis à un petit questionnaire pour qu’ils puissent se présenter!

Laurier Gareau
Coordonnateur
Conseil culturel fransaskois

Par votre fenêtre, on voit quoi?

Par ma fenêtre, au Carrefour Horizons à Regina, j’ai une belle vue du centre de ressources de l’école Monseigneur de Laval. Je suis fasciné de réaliser que les écoles secondaires n’utilisent plus leur centre de ressources, car je ne vois jamais personne dans celui de l’école Mgr de Laval. Étant un chercheur invétéré, je réalise que l’Internet fournit aujourd’hui presque tous les renseignements dont nous avons besoin, mais ma bibliothèque, avec ses milliers de livres, m’est encore précieuse et je suis un visiteur régulier à la bibliothèque municipale. Mais dans les écoles…

 

Quelle est la chanson qui représente le mieux votre ville/province/région?

La chanson Gravelbourg de Sylvain Lelièvre.

 

Quel est le premier spectacle présenté dans le cadre de Coup de cœur francophone?

En 1995, l’Association des artistes de la Saskatchewan avait pris en charge le premier évènement Coup de cœur francophone en Saskatchewan. L’organisation avait présenté deux représentations du spectacle de Zébulon à Saskatoon et à Regina. Le groupe réginois, Les Zeds,était en première partie.

 

Qui va voir les spectacles CCF chez-vous?

Tout va dépendre du spectacle. Certains, comme Yves Duteil, Louise Forestier, et autres sont des spectacles où le public reste assis et écoute les chansons. Dans d’autres cas, les gens se lèvent pour danser comme l’année du spectacle de Polly Esther et Conflit Dramatik. Là, avec un public jeune, tout le monde était debout à danser et à chanter avec les artistes. Dans la plupart des cas, le public fransaskois est plus âgé et plus restreint.

 

De mémoire d’homme (de femme, de partenaire, d’organisateur!), le meilleur spectacle en 20 ans?

Yves Duteil à Saskatoon pour un public plus âgé et Polly Esther suivi de Conflit Dramatik pour les jeunes.

 

Le spectacle qui n’a failli, ne jamais avoir lieu ?

Ce serait le spectacle de Claude Léveillée, car son directeur technique insistait sur un certain follow-spot qu’il était impossible de trouver en Saskatchewan et il menaçait d’annuler le spectacle à Prince Albert s’il n’avait pas cette lampe. Heureusement qu’on a fini par en trouver une à Edmonton à un coût ridicule et le spectacle a eu lieu. La fameuse lampe n’ajoutait rien à la qualité du spectacle.

 

Racontez-nous la fois où? (Avez-vous une anecdote reliée aux spectacles, à l’organisation ou à un artiste? Encore ici, une soirée particulièrement mémorable qu’on se raconte encore!)

C’était vers 2006 ou 2007, l’année exacte m’échappe. Dans le cadre du Rendez-vous fransaskois à Regina, le Conseil culturel fransaskois avait proposé une soirée du diable comme évènement Coup de cœur. Dans une salle, spectacle pour les plus jeunes avec Conflit Dramatik et Polly Esther et dans une autre salle spectacle du groupe Les Charbonniers de l’Enfer avec Yves Aquin en première partie. Françoise Landry était coordonnatrice de la soirée et c’était standing room only dans la salle où Polly Esther et Conflit Dramatik jouaient, si bien que Françoise devait avoir une personne à la porte avec un compteur pour assurer que le nombre ne dépasse pas le maximum de la salle qui était 133. Ce fut une soirée mémorable.

 

Chez-vous, quand le spectacle finit, on va où, on fait quoi?

Dans la plupart des cas, on tente de garder le public dans la salle de spectacle, pour une bière ou un verre de vin, car il n’y a généralement pas de lieu de rencontre privilégié par les francophones en Saskatchewan.

 

Pouvez-vous nous résumer les 20 dernières années de CCF en une vingtaine de mots?

Souvent, ce furent quatre communautés qui ont accueilli des spectacles CCF, soit Regina, Gravelbourg, Saskatoon et Prince Albert, les membres du Réseau de diffusion de la Saskatchewan. Il y a eu certaines escales dans d’autres villes comme North Battleford et Moose Jaw.

 

On souhaite quoi pour les 20 prochaines années?

Au fil des années, on a essayé plusieurs choses comme l’artiste en résidence (un succès avec Luc de Larochellière), des artistes européens, etc. En Saskatchewan, nous avons toujours encouragé l’embauche de nos artistes pour les premières parties. Une chose qu’on aimerait peut-être voir chez nous ce serait des spectacles régionaux (par exemple quatre artistes des quatre provinces des Maritimes ou quatre artistes des quatre provinces de l’Ouest) qui seraient proposés dans le Réseau. Il s’agirait d’une occasion d’apporter des régions à travailler ensemble pour créer un spectacle. Une autre réalité qu’on rencontre en Saskatchewan est l’arrivée depuis une dizaine d’année de nombreux immigrants africains. Ces gens nous disent que ce n’est pas dans leur tradition de s’asseoir pour écouter un spectacle, et qu’ils et elles préfèrent danser, même si la musique est offert par un dj. Comment aller chercher cette clientèle, car on les voit rarement aux activités organisées par nos organisations.

 

CONSEIL CULTUREL FRANSASKOIS

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