Questionnaire Réseau / Moncton
Parce qu’ils travaillent souvent dans l’ombre, nous avons profité du vingtième anniversaire du réseau Coup de coeur francophone pour faire un petit portrait de nos partenaires, partout au Canada. Nous les avons donc soumis à un petit questionnaire pour qu’ils puissent se présenter!
Louis Doucet
Responsable des loisirs socio-culturels
Université de Moncton
Par votre fenêtre, on voit quoi?
La région métropolitaine de Moncton est la région urbaine ayant la plus forte croissance à l’est de Toronto et est l’une des dix villes ayant la plus forte croissance au Canada, avec une augmentation de la population de 7,7 %. La région métropolitaine, couramment appelée le Grand Moncton, comprend aussi les villes de Dieppe et de Riverview ainsi que des portions des comtés de Westmorland et d’Albert, avec une population de 150 000 habitants, ce qui en fait la plus grande agglomération du Nouveau-Brunswick.
Moncton est le site principal de l’Université de Moncton qui a également un campus à Edmundston ainsi qu’à Shippagan au Nouveau-Brunswick.
Quelle est la chanson qui représente le mieux votre ville/province/région
Viens voir l’Acadie, viens voir le pays, le pays qui m’enchante! Je te le dis, je te le chante, je te le crie, je te le montre…. De Donat LaCroix
Quel est le premier spectacle présenté dans le cadre de Coup de cœur francophone?
Le 5 novembre 1992, Dan Bigras et Jac Gautreau marquèrent le départ d’une magnifique aventure pour Moncton avec un premier Coup de cœur francophone en Acadie. Après avoir vécu la 5e édition du Coup de cœur à Montréal à l’automne 1991, Alain Chartrand et Pierre Larrivière se rendent à Moncton pour lancer le premier corridor de la circulation de la chanson francophone hors Montréal.
Marie-Jo Thério, Richard Séguin et Antoine Tomé font également partie de la première édition du Coup de cœur francophone en Acadie les 6 et 7 novembre 1992, pour le plus grand bonheur du public.
Qui va voir les spectacles CCF chez-vous?
Lors des 20 premières éditions du Coup de cœur francophone en Acadie, les plus grands fans des artistes invités sont toujours au rendez-vous, en plus d’un public de plus en plus curieux de découvrir les trouvailles de la programmation proposée.
Toutefois, le paysage de la chanson est en mutation depuis trois ans et il devient de plus en plus difficile de rejoindre un public fidèle aux rendez-vous proposés. La formule Cabaret semble plaire à un public plus jeune alors que le public de 45 ans et plus semble préférer la salle conventionnelle de spectacle. Moncton présente donc plusieurs formules où la fête lève dans une ambiance cabaret et où l’émotion ne laisse personne indifférent dans une salle plus conventionnelle.
De mémoire d’homme (de femme, de partenaire, d’organisateur!), le meilleur spectacle en 20 ans?
Daniel Boucher, Jean-Louis Daulne et Francine Raymond le 14 novembre 1997. Un pur moment de bonheur!
Jean-François Breault et Michel Rivard en novembre 2002 fut une soirée marquante avec une prestation de 3 heures avec Michel Rivard qui a allumé le public qui en était à son 15e rappel, alors que Michel a conclu à minuit moins le quart son tour de chant avant de reprendre la route vers l’aéroport où un avion nolisé l’attendait pour retourner à Montréal.
Une autre soirée à souligner fut celle de Louis-Jean Cormier et Caroline Savoie en octobre 2014 où les émotions fortes ont touché autant les artistes que le public.
Le spectacle qui n’a failli, ne jamais avoir lieu ?
Les Discjoncteurs, de la Belgique, qui étaient en tournée au Canada mais qui ont connu une fin abrupte à Moncton alors que le chanteur principal du groupe a, disons, disjoncté sur scène. La première partie du spectacle a été présentée avec le groupe au complet, mais le chanteur a congédié ses musiciens en début de deuxième partie et a tenté de terminer seul, sans son groupe. Un épisode plutôt spécial.
Racontez-nous la fois où? (Avez-vous une anecdote reliée aux spectacles, à l’organisation ou à un artiste? Encore ici, une soirée particulièrement mémorable qu’on se raconte encore!)
Roger Tabra, Laurence Jalbert, Danny Boudreau et les Païens ont donné une soirée si magique le 10 novembre 2002, que les gens présents disent encore aujourd’hui avoir vécu leur plus belle expérience en direct.
Côté anecdote, nous étions alors au début de la politique sans fumée dans les salles et Roger Tabra a toffé jusqu’à mi- spectacle mais a puffé pendant la deuxième moitié, avouant au public que de s’abstenir de fumer était pour lui chose impossible.
Chez-vous, quand le spectacle finit, on va où, on fait quoi?
Les gens restent des fois presque une heure au lobby à jaser avec les artistes ou se retrouvent dans un bar où les artistes finissent la soirée en compagnie des gens du spectacle. Parfois, la loge des artistes devient le lieu de rencontre et de jasettes qui se terminent souvent aux petites heures de la nuit.
Pouvez-vous nous résumer les 20 dernières années de CCF en une vingtaine de mots?
Des soirées uniques en novembre de chaque année où les rencontres entre le public et l’artiste prennent une tournure intimiste avec un parfait dosage d’émotions, de confidences et de réelles découvertes de nos plus belles chansons d’expression francophone.
On souhaite quoi pour les 20 prochaines années?
Une circulation efficace d’Est en Ouest de la chanson francophone, qui suscitera annuellement en novembre un engouement d’un public fidélisé au Coup de cœur francophone.
Université de Moncton
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